msMITIC 2019

SEQ continuité pédagogique : une communauté d’apprentissage Sqily pour la géographie au secondaire

23.05.2020

Claire Matti avatar. Claire Matti

Communauté Sqily d'enseignement de la géographie à distance
Introduction

Pour la mise en place de l’enseignement à distance, mon premier problème a été la communication avec les élèves. En effet, étant en stage A, je n’ai pas été intégré à la plateforme de mon établissement. Le deuxième point était la répartition du travail. En effet, mon PRAFO a 2 stagiaires en géographie, et son mode de fonctionnement est le suivant: chaque stagiaire prend un thème et une période par semaine et par classe. Je m’occupe donc d’une période par semaine pour 2 classes de 10VP, une classe de 9VP et une classe de 11VG. Mon PRAFO n’avait pas de directives concernant l’enseignement à mettre en place, pour les 9VP et les 11VG, il ne serait pas proposer d’autres choses que les activités génériques du Département. Enfin, dans le cadre de l’enseignement dans les deux classes de 10VP, j’avais également prévu la création de films d’animation. Pour ce faire, je pensais leur proposer un modèle de classe inversée, et par conséquent utiliser un ENT pour mettre les documents à disposition.

J’ai donc, avec l’autorisation de mon établissement et de mon PRAFO, créé une salle de géographie pour les 4 classes sous Sqily qui est une plateforme agréée par le département. Les élèves ont commencé à se connecter au milieu de la 2ème semaine de confinement. Sur cette plateforme, j’ai développé des activités à mettre en oeuvre par les élèves sous forme de compétences. Pour les 10S, j’ai choisi un rythme particulièrement léger pour le travail, car ils doivent également continuer le dossier de fiches de mon collègue de stage. 

Anticipation

Pour la création de Sqily, il était avant tout nécessaire de connaître le fonctionnement de la plateforme et d’un ENT. Je m’étais formée sur l’utilisation des ENT à travers Showbie et la compétence Maîtriser un ENT (https://www.sqily.com/msmitic-2019/skills/2397). Pour ce qui est de Sqily j’ai parfait ma connaissance des mécanismes de la plateforme au travers des ma participation sur la plateforme de MSTIC. 
Dans le cadre de l’utilisation de Sqily, les compétences requises pour les élèves sont basiques. Cependant la navigation à l’intérieur des fonctionnalités de Sqily peut être déroutante au début, c’est pourquoi j’ai prévu une compétence d’introduction uniquement tournée sur les moyens de travail et de communication fournis sur la plateforme. 
Dans un premier temps, j’ai envisagé d’utiliser Showbie avec mes élèves. Je l’avais déjà utilisé avec 2 classes, la moitié des élèves possédait déjà un identifiant sur cette plateforme. Cependant, les fonctionnalités de Showbie pour la communication entre les élèves sont réduites avec la version gratuite. Un deuxième point important est la protection des données des élèves et l’alignement avec la réglementation de l’instruction publique. Showbie étant une entreprise américaine, il n’offre pas la même sécurité pour les données que Sqily. C’est pourquoi j’ai opté pour ce dernier. Je tiens cependant à signaler que Showbie se distingue par la clarté de l’usage qu’il est fait des données des participants. 

Pédagogie 

La mise en place de la plateforme d’apprentissage répond à une définition de la continuité pédagogique. Celle-ci est dans un premier temps centrée sur l’élève en prenant en compte les différences d’accès au numérique, mais aussi l’état dans lequel les élèves peuvent se trouver : désorientation par rapport à la notion d’école à la maison, une situation émotionnelle complexe face à la peur de l’épidémie pour soi ou ses proches et la coupure d’avec ses amis. D’autre part, ma discipline, la géographie,  faisant partie du groupe 2, elle n’est pas forcement vue comme essentielle par les élèves ou leurs parents. Dans le même temps, il est également nécessaire de tenir compte des recommandations du département : un approfondissement des connaissances, une limitation de la surcharge cognitive en ne multipliant pas les outils numériques et dans la mesure du possible la protection des données des élèves. 
C’est pourquoi la communauté d’apprentissage se veut un espace unique pour l’enseignement de la géographie pour mes quatre classes. Sur Sqily, les élèves reçoivent les consignes, déposent leurs productions, demande de l’aide, se voient communiquer des retours sur leurs travail au niveau individuel et collectif. Nous sommes dans une forme de transposition de la salle de classe en format numérique. En cela le rôle de l’enseignant ne varie que peu de celui en présentiel: construction des séquences d’apprentissage, régulation, étayage, évaluation formative des apprentissages. Ce qui diffère, c’est une scénarisation plus forte des activités. Elles sont construites avec des nombreux aller-retour entre l’élève et l’enseignant ou entre l’élève et la communauté au travers du fil de discussion. Le brevet est le point final de l’activité et visualise l’expertise. 
Au sein de Sqily, l’élève est à la fois consommateur et producteur. L’utilisation de la plateforme lui demande une certaine autonomie car le travail est asynchrone. Celle-ci est soutenue par le mail récapitulatif du lundi de Sqily, un mot sur le calendrier TeamUp le jeudi, et mes nombreuses interventions pour motiver les élèves. Un axe fort est de ne pas multiplier les outils et le temps passé sur l’ordinateur. Ainsi, les élèves consultent les consignes, s’inscrivent à l’activité en ligne, puis passent à la réalisation.  Souvent l’activité est réalisable sans recours au numérique. Le retour sur Sqily s’effectue pour le dépôt de la production, souvent simplement une photo. L’usage du numérique est donc en pointillé. En dehors de Sqily, seuls un site de quizz et des Google form sont utilisés. 
La production des élèves fait systématiquement l’objet d’un retour, autant individuel que collectif. Cela permet de construire du commun même à distance. Un autre moyen utilisé est Book Creator. Il a ici un double usage, d’une part, il sert à assembler des productions d’élèves en un ensemble pour qu’ils puissent être utilisés collectivement. D’autre part, il permet de garder une trace du travail effectué durant cette période d’enseignement à distance. Je cherche là à démontrer aux élèves qu’ils ne travaillent pas dans le vide. 

Planification

En tenant compte des recommandations du département, et dans le soucis de motiver et d’impliquer les élèves, les objectifs principaux sont : 
  • La construction d’un langage disciplinaire
  • La manipulation de notions de géographie
  • L’éducation au regard géographique dans un contexte actuel et quotidien
  • La construction d’un cadre rassurant pour les apprentissages
  • Le maintien d’un interactivité efficace entre l’enseignant et l’élève. 

Pour la mise en place de ces objectifs, le premier recours est la structure de la communauté d’apprentissage Sqily. Les activités sont structurées sur le modèle des compétences. Elles sont un tout autour d’un thème et d’un objectif d’apprentissage. Les activités sont également organisées en arbre d’apprentissage. Les voies de communication sont les messages privées sur Sqily et les fils de discussions, qu’il s’agisse des fils des activités ou du fil de discussion général. Les autres outils employés sont Quizziz pour les quizz et des Google Form pour la collecte des réponses. J’ai également utilisé Book Creator pour assembler des productions d’élèves. Les élèves n’ont fait que les consulter. Je pensais dans un premier temps demander aux élèves de construire les livres sur l’application. J’y ai finalement renoncé pour limiter le nombre d’outils à utiliser et le temps en ligne. 

Le gros avantage de la communauté Sqily et des autres outils proposés est qu’ils sont utilisables aussi bien depuis un ordinateur qu’un smartphone. A l’exception d’une activité, les élèves n’ont jamais dû télécharger ou imprimer de fiches. Aucune activité ne réclamant une bonne maîtrise de la dactylographie n’a été demandée. Pour le rendu des activités, les élèves ont toujours le choix entre envoyer une photographie de leur travail ou un fichier. Une seule activité comportait une vidéo à regarder, sinon l’outil de référence de base est la manuel de géographie. Certains élèves ne l’ayant pas emporté , j’ai construit une compétence « bibliothèque » qui contenait les 2 chapitres travaillés et un lien vers les Moyens d’Enseignement Romands partagé par le département de la formation. De façon générale, je n’ai pas demandé aux élèves de faire de recherches sur internet. En effet, j’estime que ces recherches en dehors des filtres mis en place à l’école peuvent mettre les élèves en contact avec des contenus inappropriés. 

Déroulement et évaluation

La mise en place de Sqily pour les élèves est passée par la création de la communauté puis de la première activité qui consiste à apprendre à utiliser la plateforme. La bibliothèque a également été créée avec les manuels et également un calendrier indiquant la succession des activités. L’invitation à se connecter à Sqily a été transmise aux élèves par mon Prafo. La communauté d’apprentissage s’est peu à peu peuplée et le travail a pu commencer. J’ai promus mon collègue ,stagiaire avec le même Prafo pour les deux classe de 10P,  administrateur. De cette façon, il a pu introduire 3 activités tournant autour du quizz qu’il a détaillé dans un article (https://www.sqily.com/msmitic-2019/workspaces/3035).
Pour suivre le déroulement des activités depuis l’arbre des apprentissages : 
  • L’activité « Bienvenue, c’est ici que ça commence!!!! » est la toute première que les élèves étaient invités à réaliser. Je l’ai signalée à tous les élèves à chaque inscription sur la plateforme. Cette activité a été l’une des plus compliquée à construire. En effet, il y avait une certaine quantité d’informations à faire passer sans pour autant surcharger les élèves. Je me suis basée sur la compétence d’introduction de la plateforme MSTIC. J’ai opté pour un discours plutôt court accompagné d’une capture d’écran commentée, comme illustré ci-dessous. Celle-ci indiquait les structures principales et les moyens de communiquer avec l’enseignant. Les élèves devaient ensuite modifier leur profil public, et m’interpeller dans un message sur le fil de l’activité. Cela signifiait qu’ils savaient s’inscrire à une activité et utiliser au moins un outil de communication de base. Je leur indiquais ensuite comment les activités se déroulaient. Pour finir, j’ai placé un petit rappel des règles de classe qui s’appliquaient également à la communauté. Cette activité était en auto-évaluation sans brevet, mais dans les tâches, les élèves devaient télécharger un montage détaillant des procédures sur Sqily comme le téléchargement du brevet. J’ai par contre laissé de côté le processus d’acquisition des badges. Je n’ai pas non plus mis en évidence l’arbre des apprentissages. 
  • Le parcours photographique est une activité qui a pour objectif de travailler les représentations des élèves de 9S sur le thème « aménager la ville » que nous étions en train d’étudier. Les élèves devaient prendre une photo (dont ils étaient l’auteur) représentant ce thème et la poster sur le fil de l’activité avec une ’explication. Ces photos ont été compilées en un album (e-book : https://read.bookcreator.com/i21iIYhcsDPAj0dgX7XJNInRCvo1/fj7KQbFhTTGb4z2umF-GXg ) que les élèves devaient consultés. Ils devaient ensuite retrouver dans le manuel une définition correspondant à l’élément identifié par une photo de leur choix.  Finalement ils devaient consulter le retour formatif que j’ai fait à la dernière page de l’album. Cette activité a très bien marché, certains élèves ont proposé des photos de vacances qui ont grandement enrichi la définition du milieu urbain. A noter que cette séquence aurait été beaucoup plus difficile à organiser en présentiel. 

  • De la carte au schéma permettait également de réactiver le dernier cours vu en classe par les deux classes de 10S. Il s’agissait dans un premier temps d’effectuer un quizz basé sur des éléments de deux cartes des échanges internationaux (certaines question étaient tirées de notions plus complexes identifiées par les élèves au dernier cours). Ensuite les élèves réalisaient un schéma à partir de ces 2 cartes et d’une méthode disponible sur le manuel et me l’envoyaient. Le brevet consistait à identifier les effets de l’épidémie sur les échanges internationaux représentés dans le schéma. Peu d’élèves ont été jusqu’au brevet, mais ceux qui l’ont fait ont réalisé des analyses interessantes. 
  • Les quizzs collaboratifs proposés aux 9S et 10S avaient pour objectif de les aider à s’approprier les pages de cours théoriques du manuel. On peut noter que les numéros des classes sont présents dans le titre, une régulation, inspirée par mon collègue,  que j’ai apporté car les élèves avaient tendance à se perdre entre les activités. Dans un premier temps, les élèves devaient créer des questions à partir des éléments du cours du manuel et me les proposer avec 4 réponses. Ces questions ont été collectées au sein d’un quizz sur Quizizz. Les élèves ont passé le quizz. Pour le brevet, ils devaient identifier une question qui leur avait parue complexe. Les 9S se sont montrés plus assidus. A l’issue de l’activité, j’ai pu effectuer un petit retour formatif dans le fil de discussion de l’activité montrant l’interêt de l’exercice et de l’utilisation des quizzs pour les apprentissages, et sur les différentes formes de questions.
  • Si loin, si près est une activité destinée aux 11S. Leur programme de géographie de l’année était particulier. Par groupe, ils avaient choisi un thème de géographie du programme en avaient fait un exposé et étaient en train d’en faire un magazine quand l’école a été suspendue. Cependant leur travail est resté coincé sur les ordinateurs de l’école. Je leur ai donc proposé des activités purement basées sur la manipulation de notions géographiques. Celle-ci explore la notion de réseau et comment ,durant le confinement , la connexion au réseau de communication supplante le réseau social. Il s’agissait de créer une représentation de l’éloignement de différentes personnes en terme de distance métrique et de faire évoluer cet éloignement en fonction de l’accès aux moyens de communication. Une analyse s’en suivait incluant la notion de réseau. Cependant les 11S sont très peu présents sur Sqily. S’agissant d’une classe de VG, beaucoup seront en apprentissage l’année prochaine, la géographie a donc un interêt peu stratégique pour eux. De plus c’est une classe qui a déjà dû renoncer à son voyage d’étude, et à la fin de la dernière année d’école qu’ils avaient envisagé. 

  • Où vas-tu est la dernière activité qui devrait être complètement réalisée à distance. Elle est basée sur un travail construit en module didactique de géographie. Les élèves créent un schéma de la fréquence de leurs déplacements habituels et durant le confinement. Ce schéma et sa légende me sont envoyés. Un déplacement est sélectionné et analysé en fonction de son impact en terme de développement durable. Finalement dans le brevet, les élèves identifient le pôle du développement durable qu’ils ont le plus de mal à envisager (environnemental, social, économique). Les premiers travaux que j’ai reçu sont déjà interessants. Cette activité a été détaillée dans une article conjoint avec Mathilde Paillat. 

  • Les deux dernières activités sur la ville durable et l’impact du coronavirus sur les échanges internationaux ont été construites pour l’enseignement hybride suivant le retour à l’école en demi-groupe. Seuls les élèves du groupe A ont suivi les cours en classe. Les élèves du groupe B pouvaient effectuer les même activités mais à distance. Les élèves de 11S ont directement travaillé sur Sqily en classe. 

  • Enfin l’activité « la géographie en s’amusant » a été créée pour des élèves qui travaillaient plus vite. Dans un premier temps, je leurs avais proposés de construire des brevets, mais ils étaient un peu désorientés par cette idée. J’ai donc compilé des activités relativement ludiques trouvées sur le BDRP: création d’une cartographie de son espace quotidien en temps de confinement, identification de l’origine des ingrédients d’une recette. J’ai également retaillé une activité sur les dessins de presse réalisée avec les 11S. Ces activités supplémentaires et la possibilité d’acquérir  une nouvelle étoile a beaucoup intéressé une poignée d’élèves. Un de mes élèves notamment, a une attitude un peu compliquée en classe, mais sur Sqily il est mon élève le plus motivé et il est toujours content d’accrocher une nouvelle étoile à son palmarès. Il est possible que ces activités servent de vivier pour le futur enseignement mixte. 
Dessin de presse d'un élève sur le coronavirus
Plan de l'espace vécu

Après quelques semaines d’usage de Sqily pour mes classes, le premier point positif est la création d’un cadre dans lequel les élèves sont confortables. Les outils de communication ont été très bien intégrés par les élèves. Ils permettent de tisser de nouveau le lien pédagogique. 
La construction des activités en une succession de tâches ponctuées par des moments de partage avec la communauté donne d’excellents résultats pour l’implication des élèves. Il permet même de révéler certains élèves aux comportements un peu problématiques en classe et qui s’épanouissent dans le cadre de  cette communauté d’apprentissage. Plusieurs hypothèses pourraient expliquer ce regain d’interêt. D’une part les activités proposées ont souvent un aspect moins scolaire et sont moins déconnectées du quotidien des élèves. Il est très net que le numérique joue un rôle de motivation important. Il est à noter que dans le cadre de l’enseignement à distance, parents et enfants se sont souvent mis à utiliser les mêmes outils : visioconférence, traitement de texte, mail, etc.... Pour les élèves qui trouvent peu de sens dans les formes du milieu scolaire, il est possible que cela ai aidé. Finalement je pense enfin que le mode asynchrone a soutenu le travail les élèves qui ne sont pas forcement disponibles dans une salle de classe car elle est trop bruyante ou trop statique. 
La limite se situe dans la capacité de cette plateforme à atteindre tous les élèves. A l’heure actuelle seul les 2/3 des élèves sont présents. Le mode de fonctionnement asynchrone et une utilisation en pointillé du numérique dans les activités essaie de compenser les différences d’accès au numérique des élèves. Mais ce n’est pas suffisant pour ramener tous les élèves vers la géographie. Suite au retour en classe en demi groupe, j’ai pu questionner les élèves sur leurs difficultés pour l’usage de la plateforme pour l’enseignement à distance. Quelques élèves m’ont dit s’être connectés et s’être sentis perdus, ce qui par la suite ne les à pas motivé à revenir. D’autres ont eu des problèmes pour se connecter à la plateforme. Dans un cas comme dans l’autre, ces problèmes auraient pu être réglés en un ou deux messages, mais ces élèves n’ont pas voulu ou pu le faire. Ayant utilisé Sqily dans la période d’enseignement hybride par demi-groupe, j’ai pu noter qu’il était particulièrement pratique et efficace de pouvoir être aux côtés des élèves pour la phase de première connexion et de prise en main de la plateforme. 

Education aux médias

Dans le cadre notamment du parcours photographique, les élèves ont été sensibilisés au respect du droit à l’image. Le matériel sous format PDF fournit aux élèves est composé uniquement des manuels. Les droits des dessins de presse ont également été vérifiés. Pour toutes les étapes où les élèves doivent diffuser leur travail sur le fil de discussion, je leur rappelle systématiquement de se montrer prudent sur les informations qu’ils communiquent. 

En terme d’ergonomie, Sqily permet aux élèves présentant des problèmes de lecture de se faire lire le contenu par une synthèse vocale. Les multiples formes que peuvent prendre les retours des élèves par rapport aux tâches proposées  permettent de choisir l’outil qui leurs convient le mieux. Par exemple, pour le croquis certains élèves ont utilisé les outils de dessin du modificateur de PDF. Cela n’avait pas d’impact sur les apprentissages, il étaient donc libres de le faire. La liste des tâches à effectuer et la visibilité du point final de l’activité par le brevet est également un soutien pour les élèves dont les fonctions exécutives ne sont pas bien maîtrisées.