msMITIC 2019

Continuité Pédagogique–ESLM

27.05.2020

Christian A. Aeschlimann avatar. Christian A. Aeschlimann

Canevas : Continuité Pédagogique
 
Indications préalables 
Votre article rend compte de la situation particulière à laquelle vous êtes confronté. Vous pouvez rendre compte des adaptations pédagogiques et technologiques qui ont été mises en place d’une manière globale plutôt qu’une séquence didactique. A la lecture de votre rapport réflexif, le lecteur est en mesure de comprendre le cadre particulier, les recherches de solutions, les tentatives infructueuses autant que les réussites, les éléments qui ont posé problème et les avantages que vous avez pu en tirer. Votre article contient des traces de votre action (illustrations). 
 
• Introduction 
• Introduction générale de votre situation (objectif principal, inspiration) Milieu (classe, discipline, équipement et temps nécessaire). Déroulement en quelques mots, Points saillants, production finale attendue
 
J’effectue mon stage B à l’établissement secondaire Léon-Michaud (ESLM) à Yverdon-les-Bains. Cette ville compte deux établissements secondaires. L’ESLM est un collège bâti dans les années septante qui n’a pas d’infrastructures permettant l’utilisation des MITIC de manière simple et pratique (p.ex. connexion wifi inadéquate, absence de vidéoprojecteur (« beamer ») dans les classes, pas de tableaux interactifs, laboratoire informatique fonctionnant mal, peu de tablettes et ordinateurs portables à disposition pour les élèves). 
 
J’enseigne les sciences et l’anglais à 3 classes différentes en 9ème année et de degrés différents : 
1)    9VP anglais : 3 heures hebdomadaires, sciences : 1 heure de théorie + 2 heures de Travaux Pratiques à une moitié de la classe (une semaine sur deux), soit au final 2 heures annualisées,
2)    9VG, sciences : 2 heures annualisées de sciences, telles que décrites ci-dessus,
3)    OCOM de Sciences 9ème (2 heures hebdomadaires à des élèves de cinq classes différentes de 9VG). 
A noter que L’ESLM reçoit une proportion importante d’élèves allophones. Beaucoup d’entre eux proviennent d’un milieu socialement défavorisé et souvent avec un environnement familial compliqué. 
Ainsi, bien que quasi tous les élèves aient un smartphone (mais pas tous !), certains n’ont ni ordinateur, ni imprimante à disposition à la maison (ni même de wifi). En conséquence, l’établissement a rapidement réagi et mis des ordinateurs portables à disposition pour ces élèves, par le biais des maîtres de classe. A noter aussi que d’autres élèves sont allés acheter du matériel informatique dès l’annonce de la fermeture de l’école le 13 mars 2020 (c’est le cas pour deux élèves de VP). Autre point à ne pas négliger : Il faut aussi tenir compte des fratries qui doivent se partager les outils informatiques à la maison.
 
Pour ces trois classes de 9ème, les plateformes mises en place ne sont pas les mêmes. Dans les faits, tout dépend de la volonté du dynamisme du maître de classe d’aller de l’avant et de mettre en place un support sans attendre de directives de la DGEO, ainsi que de la volonté d’un noyau d’enseignants d’arriver sur un compromis de mise en place simple et pragmatique. En résumé :
·       Pour la 9VP, mise en place d’une plateforme sur Sqily, dès le lundi 16 mars 2020. 
o   Ceci a été facilité, d’une part par la volonté commune d’aller de l’avant rapidement entre trois enseignants : de français (maître de classe), de mathématiques et de Sciences (moi) et d’autre part du fait que mon collègue enseignant de mathématiques avait demandé et obtenu l’autorisation d’utiliser Sqily aux responsables MITIC de la HEP Vaud. 
o   Les élèves ont très rapidement adopté cette solution (après formation adéquate). Je poste le travail à faire en Sciences et Anglais une fois par semaine et les élèves font le travail de manière dynamique et interactive pour la plupart. 
o   De plus des séances de prise contact avec les élèves par le biais de l’application de visioconférence Zoom ont été organisées afin de garder le contact avec les élèves et répondre aux questions éventuelles. 
o   TeamUp est venu s’ajouter le 24 mars 2020 permettant une meilleure organisation hebdomadaire du travail des élèves et en tenant compte des 210 minutes maximales de travail journalier à réaliser par les élèves (selon directives de la DGEO). 
o   En étant tout à fait honnête il est difficile d’évaluer le temps de travail des élèves de mes deux branches enseignées, cumulées avec celles des autres enseignants. Mais par le biais de Zoom les élèves ont confirmé que la quantité de travail demandée était tout à fait supportable.
o   Dans la grande majorité de cas les élèves ont collaboré, fait le travail demandé, et communiqué de manière dynamique lorsque c’était nécessaire.
o   L’utilisation de Sqily permet d’échanger avec les élèves par messagerie privée ou générale, de savoir qui est en ligne et quelles tâches ont été complétées par les élèves (autoévaluation). Un autre avantage de Sqily est une utilisation sur ordinateur et smartphone. Un des inconvénients est le rendu du travail : certains élèves ont de la difficulté à scanner un devoir et le poster sur Sqily, de ce fait (surtout au début du confinement) les élèves ont privilégié un envoi par messagerie sms ou WhatsApp, ce que j’avais autorisé, de manière à rester pragmatique. Un autre aspect qui pourrait être amélioré serait l’intégration d’une solution « appel » ou « visioconférence ».
·       Pour la 9 VG, la mise en place d’une plateforme commune a été moins rapide.
o   Sur instructions du maître de classe le travail a d’abord été distribué via la messagerie WhatsApp (un groupe spécifique de sciences a été créé par mes soins) dès le mercredi 18 mars 2020, permettant de distribuer le travail à faire une fois par semaine, de répondre aux questions potentielles et de recevoir une copie des devoirs (format photo). A noter que pratiquement, j’utilise l’application desktop de WhatsApp.
o   Dès le 27 mars 2020, l’ensemble des enseignants de cette classe utilise la plateforme TeamUp pour distribuer le travail à faire. De plus, sur demande des élèves, après avoir distribué le travail sur TeamUp, je le poste aussi sur WhatsApp, car apparemment ceci leur permet de mieux suivre.
o   Les rétroactions et communications avec les élèves se font via WhatsApp en privé et cela se passe bien : les élèves n’hésitent pas à poser des questions. 
o   Toutefois, et en comparaison avec la classe de 9VP une proportion non-négligeable des élèves ne répond pas aux sollicitations, malgré des rappels en privé par le biais de WhatsApp. Les noms des élèves qui ne répondent pas ou ne font pas le travail demandé ont été transmis au maître de classe pour suivi avec les parents ou éducateurs. On constate ici que pour un programme de Sciences similaire et si l’on compare avec les VP, les atteintes d’objectifs de base ne sont pas les mêmes.
o   Au niveau du temps de travail, les élèves n’ont pas semblé perturbés.
o   L’utilisation de l’application WhatsApp permet d’échanger facilement avec les élèves par message privé ou général, et de vérifier qui des élèves a lu les messages. Un désavantage de WhatsApp, tout comme TeamUp est qu’on ne sait pas combien de temps les élèves passent à travailler leur matière.
o   A noter aussi que pour cette classe, presque la moitié des élèves ont été diagnostiqués comme étant DYS. Ce qui implique d’offrir de la différenciation.
·       Pour les OCOM de Sciences de 9ème, et avec l’accord des maîtres de classe des cinq classes concernées, j’ai mis en place la plateforme Slack dès le mardi 17 mars 2020 et distribué le travail par ce biais. 
o   A noter qu’il a été parfois fastidieux d’obtenir les emails et ou numéros de téléphone des élèves (les maîtres de classes n’avaient pas toutes les coordonnées des élèves, ou alors les élèves ne se souvenaient plus comment se connecter à leurs boîtes email et donc il a fallu passer par les parents pour obtenir une adresse valide et consultable). 
o   Les rétroactions se font par message privé ou général sur Slack ou par messagerie sms ou WhatsApp au besoin. 
o   La plateforme TeamUp a été mise en place le 27 mars 2020.
o   L’utilisation de Slack permet d’échanger avec les élèves par messagerie privée ou générale, de savoir qui est en ligne. Un autre avantage de Slack est une utilisation sur ordinateur et smartphone. Un des inconvénients est le rendu du travail : certains élèves ont de la difficulté à scanner un devoir et le poster sur Slack, de ce fait (surtout au début du confinement) les élèves ont privilégié un envoi par messagerie sms ou WhatsApp, ce que j’avais autorisé, de manière à rester pragmatique.
o   De même que pour la 9VG, et en comparaison avec la classe de 9VP une proportion non-négligeable des élèves ne répond pas aux sollicitations, malgré des rappels en privé par le biais de WhatsApp et appel aux parents. Les noms des élèves qui ne répondent pas ou ne font pas le travail demandé a été transmis au maître de classe pour suivi avec les parents. 
De manière générale, il a fallu presque deux semaines, pour y voir plus clair dans l’enseignement à distance, entre les différentes consignes proposées par la Direction de mon établissement scolaire, de la DGEO, de la concertation entre enseignants et maîtres de classe, mais aussi et surtout en observant en tant que parent ce qui se passe chez nous et autour de nous.
A noter qu’avec ma Prafo, nous avons échangé plusieurs fois (email et téléphone) et de manière fructueuse, afin de partager sur nos choix et pratiques respectives.
 
En ce qui concerne ma vie hors de l’école et tant que parent, nous avons décidé d’instaurer un rythme de vie régulier avec notre fille de 11 ans (7ème Harmos), en maintenant des habitudes quotidiennes routinières : travail / études le matin, repas de midi préparé ensemble, puis activités plus ludiques et sorties en plein air l’après-midi.  Au début du confinement, notre fille recevait ses devoirs par email (1 fois par semaine et par branche), mais dans les faits nous devons la superviser dans ses activités et l’aider dans sa planification quotidienne et hebdomadaire, surtout avant la mise en place de TeamUp pour sa classe et la mise en place d’un serveur (similaire à Dropbox) où le travail est posté par tous les enseignants chaque lundi
Ces derniers point ont été très importants pour ma propre pratique professionnelle d’école à distance car on se rend compte que si les élèves rencontrent les obstacles suivants (liste non-exhaustive) :
-       Absence de matériel ou support informatique adapté (wifi / smartphone / ordinateur / iPad / imprimante / papier / adresse email, etc.), 
-       Devoir potentiellement partager le matériel informatique (tel que décrit ci-dessus) avec leurs frères et sœurs,
-       Manque de connaissances informatiques de base,
-       Manque d’autonomie et manque de capacité d’organisation et de planification
-       Mauvaise capacité de lecture
-       Absence de supervision d’un adulte / parent à la maison
Alors, les élèves seront très rapidement perdus. 
 
Ce d’autant plus que les parents doivent aussi diviser leur temps entre leur propre travail (télétravail) s’ils sont à la maison et la gestion compliquée des devoirs pour plusieurs enfants, qui sont envoyés par les enseignants par de multiples et différents canaux de communication.
 
Au final, il me semble que la communication, tant dans la forme (outils, plateforme) que dans le contenu (simple) a été cruciale pour la mise en place de l’école à distance. Mais il est clair que dans l’état actuel des choses une évaluation objective du travail des tous les élèves n’est pas possible. Ainsi la décision de la DGEO de ne pas effectuer d’évaluation sommative prend tout son sens. 
 
Autre point important, et malgré les outils et plateformes mises en place, certains élèves n’ont pas du tout participé ou se sont perdus pour diverses raisons (support matériel ou parental absent) et de fait on ne peut pas prétendre à une égalité des chances durant cette période confinement.
 
• Anticipation 
• Compétences enseignant (lien Sqily si elle existe) mises à contribution dans cette expérience. 
 
Il va de soi qu’une connaissance suffisance en informatique combinée à l’identification de ressources utiles (en partie identifiées grâce aux cours de MSMITIC, p.ex. Khaoot) ont été un prérequis et ceci s’est ressenti avec la mise en place du travail à distance avec les différentes classes. 
Je mentionnerai que les enseignants maîtres de classes attentistes (peu enclins à aller de l’avant sans directives claires) et / ou peu à l’aise en en informatique (connaissance en amont, applications, outils, MITIC) se sont contentés de travailler avec l’application WhatsApp et / ou par email (pour certains le processus de récolte d’adresses emails et ou numéros de téléphone auprès des élèves, et parfois auprès des parents, a duré jusqu’à dix jours). 
 
• Compétences élèves nécessaires pour mener à bien l’activité. 
 
Ceci est un point crucial. En effet, on observe que certains élèves ont des connaissances de bases plus que limitées dans l’environnement informatique (scanner, sauver un document, accéder à leur propre boîte email, se connecter à zoom ou aux plateformes proposées, passage d’une application à l’autre peut poser problème), alors qu’à contrario l’utilisation des applications courantes du smartphone ne leur pose aucun problème (WhatsApp, messagerie SMS, envoi de photo). 
Un effort particulier doit donc être réalisé : offrir une formation adéquate (plusieurs fois si nécessaire), en n’hésitant pas à relancer les élèves par le biais des applications de messagerie « simples » i.e. WhatsApp ou sms. On voit rapidement si l’élève est à l’aise dans son nouvel environnement de travail.
On observe ici clairement une différence entre a) les élèves de VP, qui avant les mesures de confinement possédaient quasiment tous un smartphone personnel et avaient un accès facile à un ordinateur ou tablette et b) chez les élèves de VG pour lesquels on constate que bien que quasiment tous possèdent aussi un smartphone, la plupart avaient des difficultés à accéder facilement à un ordinateur.
Une des clés du succès est de pouvoir rapidement répondre aux sollicitations, à une question posée par un élève et reçue par le biais des plateformes utilisées (Sqily, Slack) ou messagerie (WhatsApp, sms) et donc de montrer que l’enseignant est présent, même virtuellement et pas qu’une seule fois par semaine ou lors des horaires habituels de cours. Mais aussi de relancer l’élève si on ne constate pas sa présence sur les plateformes utilisées (Sqily, Slack) et ou si on ne reçoit pas de retour sur un travail demandé. Ce qui permet de montrer à l’élève que bien que nous soyons à distance le travail continue. Bref, l’enseignant ne doit et ne peut pas rester passif dans cet enseignement à distance.
J’ajoute que bien que la mise en place tardive de TeamUp dût permettre aux élèves de mieux s’organiser, paradoxalement, certains ont étés perturbés : Ils ne savaient plus ou regarder pour les tâches à effectuer, ni même s’ils devaient continuer à utiliser les plateformes mises en place. Il a fallu faire un lien avec TeamUp et les plateformes existantes en réexpliquant aux élèves à quoi servaient les différentes plateformes. De plus, l’utilisation de Zoom s’est révélée être un vrai plus : les élèves ont aimé reprendre contact avec l’enseignant, avec un très fort taux de participation.
 
• Quelles sont les solutions qui ont été envisagées. Justifier le choix final. Quels moyens permettent de suivre les apprentissages avec quelles rétroactions possibles
 
Comme mentionné plus haut au final j’aurai utilisé les solutions suivantes pour les 3 classes :

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• Pédagogie 
• Quelle place du numérique et de l'humain dans la séquence. Rôle de l’enseignant (transmettre des connaissances, guider le processus d’apprentissage), rôle des élèves (utilisateur, producteur), quelles productions finales (sous quelle forme, quelle valorisation), rôle de l’environnement numérique (simulation, consommation ou production)
 
Idéalement, l’enseignement à distance, le numérique donc, devrait permettre une forme transmission de connaissance et de permettre de guider le processus d’apprentissage. L’expérience de ces semaines de confinement montre que bien que de manière générale les élèves se sont habitués à leur nouvel environnement. Toutefois il manque clairement l’humain (et sa visibilité) dans tout le processus d’évaluation formative et de rétroaction durant l’accomplissement des tâches demandées, pas non plus de vraie institutionnalisation. Certes la mise en place de plateformes permet de belles choses, mais il manque clairement le contact « en direct » que ne compense pas forcément la visioconférence.
L’élève reçoit ses instructions en ligne, effectue les tâches à réaliser et fournit une copie du devoir demandé. Il peut aussi poser des questions et l’enseignant peut faire des rétroactions positives ou négatives. Mais dans tout cela il manque l’aspect émotionnel élève–enseignant et les mots écrits peuvent être mal interprétés. Au final le rôle de l’élève s’est souvent limité à l’utilisateur et un peu moins en producteur proactif.
 
• Planification 
• Objectifs principaux de la continuité pédagogique 
• Matériel/application nécessaires (et disponibles). Canaux de communications. Pris en compte de l'hétérogénéité et solution alternative. 
• Planning proposé aux élèves, temps d'intervention synchrones et asynchrones 
• Supports de cours. Moyen de transmission
 
Sur ce point, il existe une certaine dissonance entre la demande de la DGEO demandant une consolidation des acquis et ce que nous pouvions faire (avancer dans le programme, sans aller trop en profondeur).
Les élèves ayant tout le matériel scolaire (MER) requis à la maison, distribuer les tâches à effectuer ne pose pas de soucis logistiques supplémentaires autres que ceux mentionnés précédemment. Les canaux de communication potentiels avec les élèves ont été mentionnés plus haut.
Dans mes cours, j’essaie de viser un seul objectif principal et de rester simple et concis sur les tâches à faire. Par le biais du mindmapping, je propose d’institutionnaliser l’apprentissage de la leçon (mindmap réalisé par les élèves et moi-même). De plus je pratique de la différenciation en proposant des activités supplémentaires optionnelles (lecture, site web, vidéos supplémentaires à visionner) pour ceux qui ont envie, ou au contraire en proposant des séquences courtes et simples permettant aux élèves de comprendre la leçon proposée (mais abordée de manière différente).
 
Les consignes de la DGEO, ainsi que de mon établissement sont simples : Pas d’évaluations sommatives, et ne pas donner trop de travail. Mais en même temps certains parents se plaignent que les élèves ont trop de travail, d’autres estiment que leurs enfants n’en ont pas assez. 
Quoiqu’il en soit, le travail à effectuer est posté une fois par semaine avec la consigne de le réaliser dans la semaine en cours.
Concernant les devoirs non rendus, Si je rencontre des difficultés majeures avec les élèves je cherche à savoir ce qui se passe et / ou demande conseil auprès du maître de classe. De manière générale, on nous a été demandé de rester un peu souple et d'être bienveillant. Les corrigés sont mis en ligne, même si tous les élèves n'ont pas rendu le travail, car, selon notre direction, certains vivent des contextes compliqués à la maison.
 
• Déroulement et évaluation 
• Décrire le déroulement avec la précision suffisante pour qu’elle puisse être comprise par un autre enseignant. Gestion de la distance (en groupe, en one to one). Changements intervenus, adaptations par rapport à la planification initiale. 
• Décrire le comportement des élèves. 
• Décrire les acquis. Identifier les indicateurs, les traces qui prouvent l'usage et l'apprentissage à distance. Description des apprentissages réalisés par les élèves. Remédiation prévue. 
• Évaluer les effets de l’enseignement à distance. Influence du numérique et de la distance sur le travail enseignant, pistes de régulation.
 
Le nombre d’heures d’enseignement que j’ai à disposition pour mes 3 classes ne me permet de rentrer dans ce niveau de granularité et de répondre précisément aux points demandés. 
 
Toutefois, comme mentionné plus haut, dans mes cours, j’essaie de viser un seul objectif principal et de rester simple et concis sur les tâches à faire. Par le biais du mindmapping, je propose d’institutionnaliser l’apprentissage de la leçon (mindmap réalisé par les élèves et moi-même). De plus je pratique de la différenciation en proposant des activités supplémentaires optionnelles (lecture, site web, vidéo) pour ceux qui ont envie, ou au contraire en proposant des séquences courtes et simples permettant aux élèves de comprendre la leçon proposée (mais abordée de manière différente). De plus, je demande une copie du travail réalisé par l’élève. Je commente ce travail et fais un retour approprié à l’élève. Ces retours me permettront de travailler sur les remédiations adéquates à appliquer lors de la reprise des cours en présentiel dès le 11 mai 2020. 
 
Une des clés du succès est de pouvoir rapidement répondre à une question posée par un élève et reçue par le biais des plateformes utilisées (Sqily, Slack) ou messagerie (WhatsApp, sms) et donc de montrer que l’enseignant est présent, même virtuellement et pas qu’une seule fois par semaine ou lors des horaires habituels de cours. Mais aussi de relancer l’élève si on ne constate pas sa présence sur les plateformes utilisées (Sqily, Slack) et ou si on ne reçoit pas de retour sur un travail demandé. Ce qui permet de montrer à l’élève que bien que nous soyons à distance le travail continue). Bref l’enseignant ne doit et ne peut pas rester passif dans cet enseignement à distance.
J’ajoute que bien que la mise en place tardive de TeamUp dût permettre aux élèves de mieux s’organiser, paradoxalement certains ont été perturbés : Ils ne savaient plus où regarder pour les tâches ni même s’ils devaient continuer à utiliser les plateformes mises en place. Il a fallu faire un lien avec Team up et les plateformes existantes en réexpliquant aux élèves à quoi servaient les différentes plateformes. De plus, l’utilisation de Zoom s’est révélée être un plus : les élèves ont aimé reprendre contact avec l’enseignant, avec un très fort taux de participation.
 
 
• Éducation aux médias
 • Prise en compte de l’éducation aux médias, Respect des droits d’auteurs et/ou le droit à l’image. 
• Prise en compte des principes d’ergonomie dans les documents du matériel numérique ou non numérique, consignes et outils utilisés. Prise en compte des élèves à besoin particulier.
 
Les références externes fournies aux élèves, vidéos notamment, sont explicitées (Titre et auteur) et sont en libre accès.
Quant à l’ergonomie ou matériel utilisés, ceux-ci sont similaires à ceux que les élèves utilisent en présentiel et tenant compte des élèves à besoin particulier.
 
Critères généraux 
• Traces, structure, contenu, implication

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| Exemple de devoir distribué aux élèves de 9ème OCOM Sciences, par le biais de la plateforme Slack
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| Exemple de planification sur TeamUp :
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Exemple de devoir distribué aux élèves de 9VG, par messagerie WhatsApp (en plus de ce qui a été posté sur TeamUp
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| Exemple de devoir effectué par un élève : faire un MindMap d’une séquence vue en Sciences (photo transmise par Sqily)
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Exemple de devoir effectué par deux élèves : fabrication de levain naturel (photos transmises par la messagerie WhatsApp et Sqily
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| Exemples d’interaction avec les élèves par messagerie Whatsapp:
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