Introduction :  

La séquence proposée s’insère idéalement dans mon semestre d’échange à l’étranger.  Je réalise actuellement un stage à l’English College de Prague avec des élèves de 12 à 14 ans dans ma didactique (arts visuels) . Si la situation sanitaire le permet, je ferai la mise en œuvre de cette séquence à Prague et dans le cas échéant, je le réaliserai semestre 4 de ma formation en Suisse romande. La séquence durera 4 périodes.

La séquence a pour but de comprendre et de savoir manipuler le programme : frame/ framevr.io.  Le programme frame permet de réaliser une galerie virtuelle avec ses propres images, vidéos et liens. En effet, Frame met à disposition un espace white cube dans le but est de pouvoir disposer et prévisualiser une scénographie. Le programme est très pertinent, dans le cadre des arts visuels, ainsi que des branches comme l’histoire, géographie ou le français. Il faut une inscription avec une adresse email pour accéder à l'application Frame. Pour éviter les problèmes liés à l'utilisation des adresses emails des élèves,  l'enseignant peut créer une adresse mail général comme classemoyard@gmail.com et chaque élève peut se connecter sur l'application en suivant le modèle de l'enseignant: classemoyard+.......@gmail.com et en y ajoutant leur login EDU-VD.

Tuto utile à regarder

L’utilisation du logiciel Frame peut être instaurer dès un jeune âge. Ici, le public visé est un public adolescent. En effet, dans le domaine des arts visuels, l’accrochage( mise en espace d'œuvres)  entre autant en ligne de compte que les œuvres elles-mêmes. Elles les font parler, vivre et participent à la constitution de l’œuvre à titre unique. Il est, de ce fait, essentiel de familiariser et évoquer le sujet de la disposition des œuvres dans l’espace assez tôt. D’autres part, il n’est pas fréquent pour les élèves de voir leurs travaux accrochés de manière professionnelle. Ceci pourtant favoriserait leur estime de soi et le crédit qu’ils accordent à leurs travaux. Cela boosterait par là leur motivation en même temps que cela crédibiliserait la branche des arts visuels. 

Grâce à Frame, il est facile de télécharger des images, vidéos et de les manipuler par divers outils dans un espace virtuel. Le but de cette séquence est de s’inspirer de trois accrochages de photographes connus et de recréer un accrochage avec leur propre travail par groupe. Ils créent ainsi leur propre exposition virtuelle qu’ils devront nommer et en faire une visite guidée.

L’enseignant forme des groupes de 3 personnes. Il lance une séquence en photographie sur un thème donné (idée de la série en photographie par exemple) ou une technique à maîtriser (vitesse d’obturation, ouverture). 

Une fois les séries des élèves terminées, ils les enregistrent sous un dossier spécialement nommé : Titre de la Série_Auteurs_Date 

En premier lieu, l’enseignant va présenter 3 artistes photographes qui ont des travaux spécifiques en lien avec l’accrochage. exemple: Wolfgang Tillmans. Le professeur établit une courte biographie de chaque artiste et présente un accrochage de ces artistes d’une exposition spécifique avec des critères/ particularités distinctes.  Si possible, l'enseignant peut amener des livres photographiques de références en classe et les mettre sur une table à disposition pour tous les élèves (table de feuilletage et lecture). 

A partir de là, les élèves pourront s’inspirer des différents artistes et scénographies proposées et se lancer dans la réalisation de leur propre galerie virtuelle. L’enseignant réalise, en premier lieu, un tutoriel de mise en route du logiciel devant les élèves. Pendant une trentaine de minutes, il spécifiera, pas à pas, les étapes des photographies brutes à la création finale d’une exposition thématique cohérente. Après la présentation, les élèves recevront par groupe une feuille de route pour se guider à travers le logiciel. 

Le temps passé sur Frame se concentre en 4 périodes. Il leur faudra d’abord un peu de temps pour tester, expérimenter et créer avec d’autres photos des essais (1 période). Ensuite, chaque groupe avance à son rythme. A la fin de la deuxième période, l’enseignant fait un point de la situation et regarde ou en est chaque groupe. Il fait des ajustements si nécessaire et guide les groupes les plus en difficulté et veille à ce qu’il n’y ait pas de projets totalement hors de propos. 

A la fin des quatre périodes mises à disposition, tous les groupes doivent avoir terminé leur galerie virtuelle. La séquence se prolongera encore de 2 périodes afin que chaque groupe présente son exposition virtuelle à l'aide du beamer à l’ensemble de la classe et les élèves doivent être capables d'en parler avec du vocabulaire spécifique lié à la branche. 

L’évaluation se fait tout au long de la séquence et l’enseignant attribue des points sur les critères suivants : 

Un total de 3 pts est attribué à chaque critère et le maximum de points obtenus est de 12pts. La note finale est obtenue en divisant le nombre de points par 2. 

Quels avantages ou intérêts par rapport à un enseignement sans numérique ?

L’apport du numérique dans cette séquence est indéniable. Effectivement, en arts visuels dans le contexte scolaire, il est impossible d’avoir accès à des espaces d’exposition professionnelle comme celui proposé dans Frame virtuellement. Généralement, l’espace de la classe ou les murs de l’enceinte de l’établissement sont ceux qui nous sont octroyés à moins d’un projet spécifique en dehors de l’école. 

Pour avoir expérimenté plusieurs fois les accrochages avec mes élèves à la fin d’un long projet, j’ai pu remarquer qu’il y a des lacunes à combler au niveau de la conception d’un accrochage, de sa perception et de la compréhension que les élèves ont en. Souvent, c’est une notion très floue pour eux. Je pense que passer par le virtuel, dans un premier temps, permet pour les élèves de mieux appréhender l’espace, surtout un environnement qui ne leur est pas familier comme un espace d’art. Par ce biais, ils s’approprient cet espace inconnu qui va devenir au fil de l’utilisation du logiciel le leur. Et lorsqu’ils seront confrontés à un espace muséal ou white cube à l’avenir, ils n’auront plus alors le même rapport. 

Le numérique booste, à mon avis, la motivation des élèves et désacralise l’espace de la galerie qui peut devenir leur au même titre que d’artistes reconnus.  Dans ce sens, une vulgarisation et rendent les élèves plus sensibles aux expositions et aux dimensions que cela prend en compte. Le numérique enlève une barrière, un poids surtout dans l’enseignement de l’art et de ses codes qui paraissent obscur pour beaucoup d’adolescents. 

Compétences nécessaires pour bien mener l’activité 

Afin de bien mener l’activité, il faut sans surprises bien maîtriser le logiciel en question qui est frame.io. L’enseignant doit avoir toutes les clés en main pour pouvoir répondre aux sollicitations des élèves de toute sorte. L’informatique en général sur mac doit être maîtrisé. 

La séquence requiert d’autres part une grande organisation. Les groupes doivent être préalablement établis par l’enseignant. Il y a différentes phases de conception tel que la partie recherches, photographie, retouches si nécessaire et finalement la phase frame io. 

L’enseignant doit être là, tout au long de la séquence, pour guider les élèves et toujours recentrer ceux-ci vers les objectifs d’apprentissage. Il serait aussi judicieux de cerner petit à petit les élèves qui ont plus de facilité avec les outils numériques afin de pouvoir venir en aide aux autres( à penser aussi dans la constitution des groupes).  Il faut aussi bien veiller à ce qu’il n’y ait pas de débordement lors de la prise en main du logiciel et que les photographies soient prêtes dans un dossier nommé sur le bureau d’un des élèves de chaque groupe. 

 

Alignement pédagogique 

Les objectifs attendus pour cette séquence sont:

A 31AV- Représenter et exprimer une idée, un imaginaire, une émotion, une perception dans différents langages artistiques
1) en inventant, produisant et composant des images des images librement à partir de consignes
4) en participant à une création collective
5) en utilisant diverses technologies de traitement de l'image
A 32AV- Analyser ses perceptions sensorielles
1) en développant, communiquant et confrontant sa perception du monde
A 34AV- Comparer et analyser différentes œuvres artistiques
7) en exerçant une démarche critique face aux œuvres et aux phénomènes culturels actuels, en recouvrant à un vocabulaire adéquat et spécifique 

L’enseignant, dans cette séquence, doit premièrement bien amener les élèves dans le sujet avec une introduction bien synthétisée et de la manière la plus claire et distincte possible. Les élèves doivent comprendre de prime quel est le sujet et quels en sont les aboutissements, les objectifs et critères d’évaluation. L’enseignant veillera à bien gérer sa planification et son timing. Il sera là pour répondre aux demandes techniques des élèves tout en leur laissant expérimenter et tâtonner sur les logiciels. L’enseignant est perçu comme l’expert mais n’hésite pas à aussi faire collaborer les élèves entre eux selon leur niveau et avancée dans le travail. L’enseignant montre ce qu’il sait une première fois par un tutoriel menée en direct devant toute la classe. Il pose les bases nécessaires à la compréhension et au maniement du logiciels. 

Les élèves doivent se montrer attentifs, responsables et s’aider les uns les autres.  Ceux-ci doivent réaliser une galerie virtuelle en utilisant le logiciel Frame.io. Cette partie entre dans une séquence photographique sur la notion de séries. Les élèves sont assez indépendants dans ce travail et doivent suivre une certaine rigueur et autodiscipline en vue de l’atteinte de l’objet d’apprentissage et du bon déroulement de la séquence. C’est pour cela aussi que ce travail convient mieux à un public adolescent, de préférence des 11ème année Harmos. Il s’agit de porter un projet artistique de A à Z, de l’idée initiale à sa conception et sa mise en œuvre. Les élèves doivent être aussi capables de prise de recul sur leur travail pendant le processus de création. 

Pour cette séquence, la salle d’informatique est indispensable. L’environnement numérique favorise un investissement de la part des élèves car le numérique implique l’aboutissement du projet photographique. Si les élèves se sont investis dans le projet, ils auront aussi du plaisir à réaliser cette dernière étape du travail par le numérique qui sert à mettre en valeur leur travaux réalisés. Le numérique a donc pour fonction de mettre en lumière un travail déjà présent. Il vient sublimer, amplifier des réalisations. Il booste le lien qui existe entre les élèves et leurs travaux. Une capacité d’appropriation et de reconnaissance de leur propre travail est très importante par rapport à l’investissement que les élèves peuvent donner surtout en arts visuels ou les élèves peuvent rapidement se dénigrer sur des critères esthétiques à première vue et se bloquer sur leurs réelles capacités à produire, créer et mener un projet. 

Les informations récoltées servant à l’évaluation se feront en continue et les critères d’évaluation seront énoncés au début de la séquence et explicités pour qu’il y ait une transparence totale des attentes de l’enseignant envers les élèves. Suivant les critères précédemment énoncés, la partie frame sera prise en compte lors de la présentation orale des étudiants à la toute fin de la séquence. Elle aura une part égale par rapport aux autres critères d’évaluation.  Chaque critère correspond à un maximum de 3 pts sur un total final de 12 points qui sera divisé par 2 pour obtenir la note de chaque élève. 

Les élèves seront sensibilisés à un logiciel peu connu mais qui pourra se montrer utile pas seulement en arts visuels mais pour d’autres branches également. Ce projet montre aussi aux élèves que l'illustration d'un projet est important avant sa réalisation et des plans virtuels s'utilisent dans de nombreux milieux notamment en architecture, art, génie civile etc.. 

Idéalement, la séquence se fera à l’English College de Prague et durera au total 10 périodes. Fin novembre-mi-décembre si les conditions sanitaires le permettent. Vu que le logiciel est principalement en anglais. Un public anglophone sera plus averti. 

Dans le cas échéant, il est possible de le faire au semestre de printemps prochain. 

De légères retouches peuvent être effectuées sur les projets photographiques des élèves sur Gimp. 

Dont une période de tutoriel/prise en main par l’enseignant et une vingtaine de minutes d’expérimentation libre. Les groupes auront alors 2 périodes et quelques pour réaliser leur galerie virtuelle. 

Il faudra prévoir le matériel informatique pour au moins 6 périodes. Il peut aussi s’avérer efficace de déjà attribuer les places de travail aux élèves au préalable pour chaque groupe et de vérifier si la connexion internet fonctionne bien. Il faudra veiller à ce que chaque groupe fasse un compte sur le site et conserve bien ses mots de passe.

Mise en oeuvre

Evaluation après la mise en oeuvre

Au final, je n'ai pas pu réaliser la séquence comme souhaitée. La situation sanitaire à Prague n'a pas permis de la réaliser puisque nos stages ont dû été fortement impactés. Cela témoigne de la réalité du terrain.  J'ai pu faire une mise en oeuvre lors de mon deuxième stage à Lausanne. Pour cette mise en œuvre dans l’établissement des Bergières, j’ai choisi de réaliser ma mise en œuvre Sqily avec une collègue stagiaire en arts visuels : Joanne Schmutz. Nous l’avons beaucoup adapté et changé fondamentalement la structure de la séquence pour la réaliser avec une classe de 7P.  Nous avons choisi de travailler sur le thème des émotions. Nous avons demandé dans un premier temps aux élèves quelles émotions ils connaissaient et coconstruit une liste avec eux en listant les émotions au tableau noir. Nous leur avons après coup distribué une feuille avec une liste complète des différents types d’émotions le but étant qu’ils en choisissent une et qu'ils incarnent. Nous avons donc principalement accès la séquence sur la sensibilisation au TIC par le manièment de l'appareil photo, son utilisation et son application via le logiciel par une démonstration. 

Le support principal de cette séquence est la photographie et nous l'avons allié avec le thème des émotions. Nous avons installé un appareil photo reflex Canon dans la salle de classe supporté par un trépied.  Après avoir énoncé le thème général dans la séquence, nous avons enchaîné sur la partie photographique car l’objectif était que les élèves en duo se prennent eux-mêmes en portrait (un élève prenant la photographie et un élève posant avec une expression liée à l’émotion choisie.) En premier lieu, nous avons questionné les élèves sur leur pratique et savoir sur la photographie et expliqué brièvement la prise en main d’un appareil photo avec les questions suivantes :

Ils étaient environ 5 dans la classe à avoir déjà manié un appareil photo reflex.

Les réponses les plus fréquentes étaient l’utilisation du zoom, du minuteur et de la fonction sur l’appareil photo pour avoir l’image qui apparaît sur l’écran mobile. 

Les élèves ont répondu que les personnes devaient se dessiner entre eux pour garder un souvenir. J’ai brièvement expliqué que les grandes familles à l’époque s'immortalisent en se faisant peindre le portrait. C’était un travail de longue haleine où les peintres demandaient à leurs clients de poser pendant longtemps sans bouger. L’arrivée de la photographie au milieu du XIXème siècle à changer bouleverser de nombreuses choses et a pris le pas sur la peinture pour la prise de portraits au fil de son évolution. Devenue de plus en plus populaire jusqu’à aujourd’hui, la photographie est accessible à un grand nombre de personnes aujourd’hui, c’est une pratique populaire. Pourtant elle est toujours dotée d’un mécanisme complexe. Il est important d’avoir quelques notions de base afin de comprendre un minimum la composition d’un appareil et avoir conscience que la photographie va plus loin que seulement le fait de presser sur un bouton. 

Sur ce point, les élèves avaient plus de peine à répondre.

J’ai alors expliqué que l’appareil photo est conçu d’un boîtier, d’un objectif qui peut varier. J’ai alors déboîté l’appareil photo et demandé aux élèves ce qu’il y avait à l’intérieur. Je les ai laissés regarder et petit à petit, ils ont perçu qu’il y avait un miroir. J’ai aussi expliqué brièvement le diaphragme. 

Les élèves ont bien compris qu’il faut rester le plus immobile possible pour réaliser un portrait.  Le but étant de tenir une expression liée à une émotion sans bouger afin de capter la photographie. 

Par groupe de 2, les élèves sont venus se prendre en photo en me signalant quelles émotions ils avaient choisi. Je leur ai montré comment réaliser une mise au point. Ce n’était pas des plus simple au début pour eux. Puis, ils ont appris en maniant l’appareil de quelle manière faire cette mise au point et réaliser la prise de vue selon l’expression et l’immobilité de leur camarade qui posait.  Pendant ce temps Mme Schmutz réalisait un atelier collage qui servait à retravailler leur portrait en créant une composition évoquant l’émotion choisie. 

Dès que tous les portraits des élèves ont été réalisés, je les ai transférés sur mon ordinateur portable de la classe et nous les avons passé en revue avec les élèves. Ensuite, j’ai introduit de façon simplifiée le logiciel frame.iovr et expliqué en ces mots aux élèves de quoi il s’agit :

Frame iovr est un logiciel où vous pouvez mettre des images dans un espace virtuel. Un espace virtuel est un lieu en 3D dans lequel vous pouvez circuler comme si vous étiez réellement en train de vous promener dans une vraie galerie d’art mais cette fois vous n’allez pas admirer un artiste en particulier car c’est vous qui pouvez choisir d’insérer une image, une vidéo ou même du son dans cet espace. 

J’ai montré aux élèves à partir de leur portrait réalisé des exemples où j’insérais leurs photographies et les accrochaient au mur comme un tutoriel assez simple et de façon vulgarisée. Ainsi les élèves ont pu voir les photos qu’ils venaient de réaliser concrètement en classe dans un autre contexte virtuel.

La séquence s’est bien déroulée. Les élèves étaient très curieux tout au long du déroulement et très actifs à propos de la prise en main de l’appareil photo. J’ai été surprise en bien de leurs savoirs sur leurs sujets. Ils se sont prêtés au jeu aisément. Ils avaient un peu de frustration car pour la plupart ils n’arrivaient du premier coup à faire la mise au point. Ils dirigeaient leurs camarades avec aisance concernant la pose liée à une émotion. Quant au logiciel frame.iovr, ils se montrés également intéressés mais également intrigués. Cela leur paraissait assez abstrait à mon avis et difficilement conceptualisable de prime abord mais une fois les photos posées virtuellement au mur, ils ont bénéficié d’une meilleure compréhension. Si c’était à refaire, je privilégierai un public plus âgé tout de même. 

Nous avons vraiment apprécié avec Mme Schmutz travailler en duo pour cette séquence en amont et nous avons pris du plaisir à la réaliser sur le terrain. Nous avons pu apporter nos compétences mutuelles et diviser le travail de façon à faire différents ateliers dans la classe. Nous avons questionné les élèves à la fin de la séquence sur leur appréciation du contenu proposé et ils ont été satisfaits d’apprendre des choses concrètes comme la mise au point de l’appareil et ils trouvaient ce savoir utile pour le futur. En somme, les élèves ont aussi pris du plaisir et trouvé le contenu ludique et ont pu y mettre un sens réel et concret. 

Nous avons utilisé le modèle de la Modification pour cette intégration des MITIC en salle de classe. En effet, nous avons modifié l’environnement habituel pour construire notre activité autour de cette nouvelle installation. Cela a modifié l’espace de la classe, car les élèves devaient l’occuper, plus comme une endroit d’apprentissage frontal, mais comme un endroit d’expérimentation, de découverte de l’appareil photographique, ainsi que par la mise en scène d’un portrait posé. Un engagement différent de leur part. Investir le corps dans l’espace, trouver une pose, choisir le juste moment… autant de changements introduits par la présence de l’appareil photo. La familiarisation avec l’outil a permis aux élèves d’avoir plus d’autonomie dans la création. De plus, ils ont compris l’importance de la photographie dans notre époque qui cherche à capturer le plus de moments possibles, et nous espérons qu’ils ont été sensibles à l’aspect professionnel de cet outil, plus seulement amateur comme le sont la plupart du temps les téléphones portables.

Traces, photographies:

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