msMITIC 2019

Séquence 1 : Kahoot!

25.01.2021

Annabelle Rivier  avatar. Annabelle Rivier


CONTEXTE

Introduction
La séquence sur l’utilisation des MITIC que je vous propose sera réalisée en individuel et mise en pratique dans l’établissement scolaire secondaire des Rives  à Yverdon dans une classe de 9VG. Elle est programmée sur deux périodes dont une se déroulant lors de l’introduction du thème et la seconde en fin de cycle. Le Kahoot servira de moyen d’enseignement, plus précisément sous forme d’évaluation diagnostique en début de séquence et d’évaluation formative en fin de séquence afin de vérifier l’acquisition des connaissances des élèves. Elle s’insère dans une séquence travaillée en classe sur le thème des risques naturels et anthropiques en Géographie. 
 
Kahoot! se présente comme un outil permettant d’utiliser ou de créer soi-même un quizz en ligne. L’utilisation de cette application requiert l’équipement numérique de la classe. Si ces moyens ne sont pas disponibles en classe, l’enseignant peut effectuer cette activité dans une salle d’informatique ayant été au préalable réservée. Le questionnaire Kahoot! se déroule en présentiel avec les élèves. Ceux-ci ouvrent leur session informatique sur un appareil numérique et entrent dans le navigateur de recherche www.kahoot.it. L’enseignante doit s’assurer que les élèves aient les capacités d’utilisation d’Internet avant d’introduire cette activité ludique au sein de son enseignement. Le maître aura au préalable créer un compte Kahoot! afin de pouvoir lancer l’activité. Un numéro de jeu est affiché permettant aux élèves de s’identifier dans cette partie. L’écran de l’enseignant, affichant la question ainsi que les quatre propositions de réponses, est projeté à la classe. Les élèves doivent répondre à la question en cliquant sur la réponse correspondante sur leur Ipad ou ordinateur. Dans les paramètres, il est possible d’ajouter des points à chaque réponse juste et selon le temps de réponse. Un classement est ainsi automatiquement affiché après chaque question du quizz. Cette plate-forme d’apprentissage s’avère très utile pour faire ressortir de façon ludique et interactive les notions importantes de la séquence. 
 
Cette activité permettra aux élèves d’être acteurs dans leurs apprentissages puisqu’ils auront travaillé individuellement sur le Kahoot, qui propose des questions aléatoires sur les risques naturels et anthropiques. Ainsi, si l’élève veut améliorer ses connaissances, il peut refaire une activité ou répondre à une question à plusieurs reprises, améliorant ainsi son score, qui est révélateur de sa progression (ou régression). L’élève est donc “maître” de sa propre progression, et donc, de son apprentissage. De plus, comme déjà mentionné, la toute première utilisation du Kahoot permettra d’introduire les différentes informations relatives au thème de la séquence d’enseignement, où les élèves seront amenés à mobiliser leurs représentations et connaissances initiales du sujet. L'enseignante aura ainsi l’occasion d’émettre une analyse diagnostique des conceptions initiales des élèves, lui permettant d’ajuster sa planification de séquence. En fin de cycle, cette fois-ci sous forme d’évaluation formative, le Kahoot permettra d’évaluer les connaissances acquises des élèves et donc de sa progression, au travers de la séquence d’apprentissage.
 
Le thème de la séquence est les différents types de risques ainsi que leurs répercussions sur l’environnement et les aménagements humains. Ce thème fait partie du contenu évalué en fin de cycle. 
 
Mise en pratique 
Pour la mise en pratique du Kahoot, l’enseignante aura, au préalable, préparé le Kahoot et réservé le chariot d’Ipads disponible au sein de l’établissement. Une fois que tous les élèves auront accès à leur session individuelle, l’enseignant projettera le lien Kahoot sur le tableau interactif afin qu’ils puissent y accéder. Au sujet de la différenciation, comme il s’agit d’une série de questions et d’activités diverses et ludiques, il s’agira surtout de répondre à l’hétérogénéité de la classe au travers d’une complexité et une diversification des questions.
 
La deuxième période dédiée au Kahoot! se déroule à la fin du cycle de travail. L’utilisation de cette plateforme d'apprentissage en fin de séquence permet aux élèves de situer leurs apprentissages et de déployer un compte rendu de leurs acquis et de leurs éventuelles lacunes. Ils ont ainsi les outils nécessaires pour se préparer de manière optimale au test significatif. 
 
En vue de l’acquisition des connaissances des élèves durant la séquence, le quiz peut soit être utilisé de manière semblable ou bien des questions peuvent être ajoutées afin de complexifier le jeu. La mise en pratique de cette deuxième période est identique à la première utilisation de la plateforme. 
 
Utilité du numérique
L’usage de Kahoot dans l’enseignement d’aujourd’hui a bien des avantages. Il s’agit d’une plateforme d’apprentissage ludique, sur laquelle les élèves répondent à des questions travaillées sous diverses formes. Ceci permet donc aux élèves d’apprendre, réviser, mémoriser, etc. de façon ludique. 
 
L’effectivité et l’efficacité de l’utilisation du jeu en classe sont aujourd’hui indéniables. En tant qu’enseignante, il me paraît essentiel d’incorporer, lorsque le temps ou les sujets d’enseignement me le permettent, des parties d’apprentissage sous forme de jeux. La plateforme Kahoot, qui est en soi une technologie éducative, me semble être un système adéquat pour des classes du secondaire I et j’étais personnellement impatiente de pouvoir le tester en classe. De plus, Kahoot représente une stratégie d’apprentissage qui permet d’effectuer un retour sur les étapes pédagogiques franchies et de percevoir et analyser les difficultés rencontrées par les élèves.
 
Cette activité fait partie de la rubrique « augmentation » du modèle SAMR de Ruben Puentedura. En effet, l’outil informatique, en l’occurrence Kahoot !,  rend la tâche plus efficace qu’en temps normal. Une rétroaction immédiate est permise lors du questionnaire. L’enseignant peut à tout moment constater les difficultés ou les avancées de ses élèves et ainsi apporter un ajustement approprié. Les élèves ont également la possibilité de s’engager dans leur apprentissage en se situant dans leur progression d’apprentissage selon le score obtenu au questionnaire. Ils peuvent ainsi instantanément constater leurs acquisitions mais également leurs éventuelles lacunes qui devront à l’avenir être comblées. Ils peuvent ainsi être acteur de leur apprentissage en déployant, suite à leur constat, les moyens nécessaires pour atteindre au mieux l’objectif de fin de cycle de travail. 
La correction instantanée soulage premièrement l’enseignant mais permet surtout, aux élèves, une meilleure assimilation des contenus. En effet, le laps de temps entre l’exécution de la tâche et la correction de celle-ci peut engendrer des biais dans les apprentissages. Cet outil numérique permet de traiter « à chaud » les acquisitions et les incompréhensions des élèves, ceci permettant une meilleure consolidation et appropriation des contenus enseignés chez les élèves. 
 
RETOUR après expérience
1ère séance : C’était une première pour moi d’utiliser les Ipads lors d’un cours. J’ai réservé le chariot et tout s’est déroulé comme prévu.  Dans l'établissement, nous avons accès à 11 Ipads.  Un nombre plus important d'Ipads aurait permis aux élèves d'effectuer non pas par deux mais individuellement ce quizz. Les élèves m’avaient déjà précédemment réclamé cette activité et étaient impatients de l’effectuer. Avant de commencer la période, j’ai sensibilisé les élèves sur la nécessité de manipuler soigneusement ces appareils. J’ai décidé de distribuer moi-même les Ipads en raison des nombreux câbles de charge encombrant le chariot. Une brève discussion à propos des pseudonymes tolérés au sein du domaine scolaire a été faite avec les élèves avant qu’ils reçoivent le matériel informatique. Dès la réception d’un Ipad, les élèves devaient ouvrir une session. Tous les élèves avaient à disposition leur identifiant et mot de passe au cas où un oubli survenait. Une marche à suivre était écrite au tableau, ceci guidant les élèves jusqu’à l’inscription du code leur permettant de rentrer dans le jeu Kahoot ! J’ai passé dans les rangs afin de m’assurer que chaque élève puisse s’identifier. De manière générale, les élèves n’ont rencontré aucune difficulté à inscrire l’adresse URL dans un moteur de recherche de leur choix. Ils avaient, lors de précédentes périodes, utilisé cet outil numérique avec leur maître de classe. Avant de lancer le quizz, j’ai insisté sur le sens de cette activité, celle-ci introduisant une nouvelle thématique en géographie. L’activité enfin lancée, les élèves se sont donnés à cœur joie de répondre aux questions. J’ai demandé aux élèves d’inscrire leur score à la fin du quiz afin de le comparer à celui de fin de séquence. Au cours de ma séquence en géographie, abordant spécifiquement les questions du quizz, certains élèves se remémoraient leur réponse donnée lors de la première séance. Ils comparaient leur pensée initiale et leur nouvelle découverte sur le sujet. Ils ont ainsi pu constater leur avancée dans leur compréhension et acquisition du contenu. 
 
2ème séance : J’ai décidé de prévoir cette deuxième séance une semaine avant le test. Les élèves avaient reçu comme devoirs pour le jour même, une relecture de toutes les fiches du sujet. Les élèves ont été investis lors de cette deuxième séance. 
 
 
Compétences de l’enseignante
Les notions et connaissances spécifiques du thème vont devoir être définies avant même d’avoir entamé le cycle de travail avec les élèves. L’enseignante doit faire un travail de recherche et de transposition didactique pour élaborer sa planification de séquence. Une liste des objectifs d’apprentissage temporaires doit être établie avant la séquence afin de donner une ligne directrice aux élèves. 
Ces questions du Kahoot! sont utilisées en début de cycle à des fins de curiosité et d’exposition des connaissances initiales des élèves. Elles représentent également un challenge. En effet, celles-ci doivent se situer dans la zone proximale de développement de l’ensemble de la classe. Si cette condition n’est pas remplie, la motivation et l’engagement des élèves s’envolent instantanément et le travail du thème risque d’être semé d’embûches. Ce quizz doit également refléter les connaissances que les élèves devront avoir acquis tout au long de la séquence. 
 
Pour ne pas que l’esprit compétitif prenne le dessus sur l’objectif même de l’utilisation de cette application, l’enseignant prend garde d’insister sur l’utilité et la finalité de cette activité. Une comparaison des scores entre la première et la seconde utilisation de la plateforme permet aux élèves de mesurer leurs apprentissages et leur acquisition de savoir. Ils peuvent ainsi devenir acteurs de leur processus d’apprentissage en ayant la possibilité d’ajuster les moyens de travail mis en œuvre afin d’atteindre l’objectif final. 
 
Dans un deuxième temps, il a fallu approfondir mes compétences numériques, notamment au travers de l’usage du site Kahoot! afin de pouvoir dans un premier temps créer l’activité, mais également d’être capable d’utiliser la plateforme sans éprouver de difficultés techniques. Pour ceci, je me suis créée un compte et me suis, par la suite, familiarisée avec la plateforme en naviguant dessus. De même, j’ai fait des recherches sur le site de la BDRP afin de trouver des ressources facilitant l’accès et la maniabilité du Kahoot! pour les élèves. Ainsi, j’ai trouvé une ressource MITIC réalisée par A. Pache en mars 2019 (voir lien ci-dessous). Cette fiche sera distribuée et lue en plénière avec les élèves car nous ne savons pas à l’avance si tous les élèves savent utiliser la plateforme.
 

Ressource pour l’utilisateur du logiciel Kahoot!
 
Ressource Kahoot! créé pour une classe de 9ème module 9aB géographie 
 


ALIGNEMENT PÉDAGOGIQUE

Objectifs
Le jeu Kahoot! se déroulant comme un questionnaire, traite l’intégralité du sujet abordé lors de la séquence. Les notions basiques de la géographie physique, éléments centraux dans la définition du risque, sont traités dans le questionnaire. Les différentes échelles géographiques sont également travaillées par les élèves avec les questions abordant les conséquences de la catastrophe nucléaire de Fukushima sur le débat nucléaire mondial. L’interdépendance entre la nature et les Hommes est également étudiée par le biais d’une évaluation du type de risque d’un énoncé. 
-       PER SHS 31 : Analyser des espaces géographiques et les relations établies entre les hommes et entre les sociétés à travers ceux-ci
 
Concernant l’utilisation des Mitics, les élèves ont l’occasion de se familiariser avec l’utilisation d’un ordinateur. Ceux-ci, bien qu’ils utilisent quotidiennement leur téléphone, éprouvent des difficultés concernant l’utilisation d'Internet et la gestion d’un ordinateur. L’enseignante sensibilisent également les élèves à une manipulation minutieuse de ces outils numériques fragiles. 
-       PER FG31 : Utilisation d’un environnement multimédia (Choix et utilisation autonomes de diverses ressources numériques adaptées à la tâche)
-       PER FG31 : Navigation et recherches en utilisant les différentes techniques (syntaxe) proposées par les moteurs de recherche
 
L’ordre des questions étant aléatoire, il n’y a donc pas de fil conducteur. Les élèves sont amenés à mettre en lien plusieurs composantes pour répondre aux questions. Ils doivent ainsi aborder les phénomènes dans toute sa globalité. L’aspect aléatoire des questions engendre une mobilisation de la capacité d’analyse chez les élèves. Les liens mais également les interdépendances entre les événements et les acteurs sont travaillés. Le découpage et le cloisonnement d’un enseignement rendent parfois difficile la mise en lien de certaines composantes. Le mélange aléatoire des questions permet un changement d’angle d’analyse. Après avoir appréhendé les concepts de manière spécifique, une analyse globale est permise avec ce quizz de Kahoot!. 
-       PER Capacités transversales : Méthode de travail et Gestion d’une tâche 
 

Style pédagogique
Le rôle de l’enseignante durant ce quizz est premièrement de garantir un climat de classe de travail. Malgré une ambiance plus ludique de travail, les élèves sont toujours en posture d’apprentissage. Les élèves ne doivent ainsi donc pas souffler les réponses, ceci permettant à chacun de se concentrer et d’effectuer le processus cognitif pour répondre à la question. 
L’enseignante peut à tout moment, si elle en constate le besoin, arrêter de manière temporaire le quizz pour apporter quelques explications quant au choix de la bonne réponse. Ceci permet aux élèves, n’ayant pas répondu correctement, de comprendre leur erreur. Un « zappage » des questions sans compréhension des éventuelles erreurs commises n’apporte aucun bénéfice dans les apprentissages des élèves. 
 
RETOUR après expérience : 
1ère séance : Lors de l’introduction de la nouvelle thématique, j’ai pu constater une baisse de motivation auprès des élèves. En raison de la spécificité des questions et du manque de ressources, les élèves se sont déresponsabilisés envers la tâche abordée en classe. J’ai ainsi arrêté le quizz plusieurs fois afin de guider les élèves et faire émerger ensemble des hypothèses quant aux nouvelles problématiques du thème. 
 
2ème séance : Le quizz étant enfin adapté aux ressources des élèves en fin de cycle, j’ai décidé de conserver les mêmes questions. Cette même activité, cependant proposée dans un autre espace temporel, a rencontré plus de succès lors de cette deuxième séance. Les élèves prenaient plus de temps pour répondre. Leur esprit d’analyse a été sollicité contrairement à la première séance. J’ai constaté que quelques questions du quizz ne faisaient pas l’unanimité. J’ai ainsi plusieurs fois arrêté temporairement le jeu pour demander aux élèves de justifier leur réponse. Une discussion collective de certaines spécificités du sujet a pu être faite. 
 
Ce jeu, engendrant une certaine effervescence dans la classe, suscitait de vives réactions de la part des élèves lors du verdict des réponses. J’ai dû, lors des deux séances, arrêter le jeu, demandant aux élèves de se calmer et de respecter un volume sonore tolérable, garantissant aux autres classes un climat de travail.


Evaluation
La première utilisation du quizz Kahoot! est utilisée à des fins d’évaluation  diagnostique de type produit. L’enseignant peut au travers de ce quizz évaluer les connaissances acquises, en observant leur réussite ainsi que les obstacles rencontrés. L’enseignant peut ainsi effectuer une prise d’information sur le niveau de ses élèves à un instant t, ceci lui permettant d’ajuster son enseignement selon les déjà là et les intérêts des élèves. 
 
La deuxième utilisation de l’outil Kahoot! servira tant pour les élèves que pour l’enseignant une évaluation formative. Ce type d’évaluation permet de guider la progression des élèves vers l'acquisition de compétences visées. dans le cas du quizz, plusieurs régulations vont pouvoir s’opérer lors de sa deuxième utilisation. Une première régulation interactive est effectuée au travers de l’application. L’élève peut comparer à chaque question sa réponse choisie à la réelle bonne réponse. Il peut ainsi effectuer une autoévaluation sur ses apprentissages effectués en observant son degré de réussite au quizz. Il pourra ainsi à l’avenir déployer de nouveaux moyens pour travailler les domaines encore non maîtrisés et mal compris. Une régulation interactive avec l’enseignant peut être également faite à la fin du quizz. Celui-ci, suite aux résultats obtenus du quizz, peut décider de retravailler sur les questions ayant posé des problèmes aux élèves. Avec ces deux régulations interactives, les élèves ont en main tous les outils pour se préparer au mieux à l'évaluation sommative de fin de cycle.
 

RETOUR après expérience : 
1ère séance : En raison de la trop grande complexité du questionnaire pour l’introduction de la séquence, le hasard et la chance ont pris le dessus sur la réflexion. Je n’ai pu effectuer une évaluation diagnostique des acquis des élèves car ceux-ci n’ont pas répondu sérieusement au questionnaire. A l’avenir, je prévoirai un questionnaire bien plus simple en début de séquence pour ainsi permettre de faire émerger les déjà là des élèves.
 
2ème séance : Lors de cette séance il y avait bien plus de challenge et d’investissement dans la tâche. Le score reflétait l’avancée des élèves dans leur révision du test significatif. J’ai pu effectuer les derniers affinages et les élèves avaient tous les outils en main pour finaliser au mieux leur préparation au test significatif. 
 
 
GESTION DE LA CLASSE

Éducation aux médias
L’enseignante rendra attentifs les élèves à propos de leur pseudonyme. En effet, sur bon nombre de réseaux ou d’application, il est devenu nécessaire de s’identifier. Le pseudonyme permet aux élèves de développer leur créativité mais également de garantir leur anonymat. Les élèves prennent ce choix d’identité du web tel un jeu mais cette invisibilité « relative » cache bon nombre d’inconvénients. Malgré une suppression de toutes inégalités et barrières sociales, l’utilisation de certains pseudos peut démentir sur les réelles intentions de certaines personnes. De plus, les élèves pensent qu’en omettant leur réel nom, tout est devenu possible. Il est nécessaire de sensibiliser les élèves à propos des répercussions de leurs paroles sur le web, malgré un anonymat garanti au travers de l’utilisation de pseudo. 
 
A propos la différenciation, tous les supports seront semblables car aucun élève dys- au sein de la classe a été avéré. Néanmoins, l’enseignante tâchera de se déplacer dans la classe, lors du lancement de l’activité, pour ainsi aider au mieux, les élèves les moins à l’aise sur le plan de l’utilisation d’Internet. 
 
 
Planification
Les deux utilisations de cet outil numérique s’insèrent en début et en fin de cycle. Une première séance est dédiée à la présentation du contenu allant être étudié tout au long de la séquence. La seconde permet aux élèves de visualiser leurs apprentissages effectués et de les ajuster en vue du test significatif de fin de cycle. 
 

RETOUR après expérience : 
Concernant les pseudos, il n’y a pas eu de souci. Les élèves ont respecté les règles tout en faisant preuve d’une grande imagination ! Cependant, il me paraîtrait intéressant d’approfondir, lors d’une autre période, la problématique d’identification sur Internet. En effet, les jeunes sont confrontés quotidiennement à ses enjeux sans pour autant avoir toutes les cartes en mains pour les comprendre.  
 
Les deux séances ont duré toutes les deux une période. Les 22 questions sont généralement vite répondues. Ceci m’a laissé du temps pour la présentation de l’activité, la distribution du matériel, l’identification des élèves, les éventuelles pauses pour animer une discussion collective et la clôture de l’activité. 
Lors de la première séance, suite au quizz, une mise en évidence des éléments allant être traités lors de cette nouvelle séquence est faite collectivement avec les élèves. Ceux-ci les écrivent sur une feuille, qui sera complétée tout au long du cycle.  
Lors de clôture de la dernière séance, j’ai demandé aux élèves de ressortir leur score de la première séance et de le comparer à celui venant d’être effectué. Les élèves ont eu du temps pour se replonger dans les fiches du thème et de mettre en évidence les aspects qu’ils doivent encore travailler.