msMITIC 2019

SEQ 2 Français : Grammaire de la phrase (les types)

24.05.2021

Zeina Akhdar avatar. Zeina Akhdar

Zeina Akhdar P41067                             MSMITIC                                       Mai  2021 
 
SEQ1 Français : Grammaire de la phrase (types) 
Contexte 
Introduction 
Actuellement en stage A dans un établissement secondaire à Crissier, j’enseigne dans une classe de 10VP (niveau 2) studieuse et dans une classe de 10VG (niveau 1) dynamique, mais aussi difficile. En comparant les différents stages que j’ai accomplis, j’ai constaté que, sur le terrain, tout est possible. L’instituteur doit s’adapter à toute situation. La gestion du groupe, l’encouragement des élèves et l’assurance d’un enseignement adéquat et correct demandent un grand effort et une vraie implication de la part de l’enseignant. 
 
 De nos jours, la tendance dans l’éducation est la variation des stratégies et par conséquent des outils qui en découlent. En effet, il existe une volonté de mettre en pratique les connaissances théoriques le plus vite et le mieux possible. Dans ce sens, pour un apprentissage de qualité, le maître guide les élèves et propose différents outils pour faciliter leur apprentissage ; il intègre particulièrement les TICE. Plus encore, il doit initier les apprenants au thème travaillé, vérifier leurs habiletés en la matière, et gérer les étapes qui suivent en fonction des données. 
Étant stagiaire, la construction d’une planification me semble un moment d’excitation ou de stress. Je cherche non seulement à faire preuve de mes compétences, mais aussi à apporter aux élèves de la matière intéressante et contribuer à leur progrès même si c’est un stage de courte durée. 
 Je voulais aborder un sujet de grammaire classique, les types de phrases, avec des écoliers qui s’ennuient facilement. Je devais organiser différemment le cours et intégrer un nouvel élément qui soutient mon objectif. J’avais pensé à une saynète jouée et filmée par les élèves qui traite différents types de phrases. Comme il m’aurait été compliqué de mettre en place une séquence permettant une production d’une vidéo de la part des élèves, j’ai décidé de me concentrer sur un autre outil réalisable en peu de temps : Quizizz.
J’ai découvert l’application Quizizz lors d’un séminaire de MITIC à la HEP. L’application me semblait intéressante pour tester les connaissances de mes élèves ou évaluer leur acquis en fin de séquence. 
Sachant qu’on allait travailler le théâtre par la suite, j’ai choisi un dialogue théâtral : Molière, Les fourberies de Scapin, I, 1, 1671. J’ai proposé aussi trois extraits filmés de la même scène pour entrer en matière. Après le visionnage des extraits et la lecture du texte, deux élèves joueront la saynète pour faire l’exercice de l’intonation. 
L’idée est qu’ils puissent déduire et synthétiser les informations. Ils sont censés identifier les différents types de phrases, l’intonation qui distingue certains types et savoir les employer sans devoir lire un long texte ou écouter uniquement de la théorie. Ce travail sera suivi d’une carte heuristique à remplir et d’une série d’exercices. En fin de séquence, ils passeront un quizz de 20 questions en classe en utilisant les ordinateurs à disposition ou les Smartphones. Je compte utiliser une double période d’enseignement pour que les élèves effectuent ce test et que je profite pour leur faire un retour. Si l’expérience est convaincante, il sera tout à fait possible de la refaire au cours du semestre avec d’autres thèmes. 
Déroulement
 Je prendrai quelques minutes pour m’assurer que tous les élèves sont présents et prêts. Je leur décrirai l’outil et j’expliquerai son intérêt et l’objectif qui en découle. Je leur demanderai ensuite de se connecter au quiz à l’aide du code à six chiffres ; 
 En ce qui concerne la construction du quiz, j’ai essayé de tenir compte de la longueur et de la difficulté de chaque question pour définir le temps alloué pour y répondre. Les élèves ne sont pas totalement libres, mais ils auront la durée nécessaire et suivront à l’écran le classement en temps réel ; ils pourront relire leurs fautes et tenteront de les comprendre. À la fin de l’exercice, je reviendrai sur les principaux points qui ont posé un problème, et je porterai des éclaircissements si nécessaire. 
 La production attendue de la part des élèves sera : un quiz terminé et des données communes entre les élèves (réponses correctes, pourcentage de réussite). Je pourrai ainsi m’appuyer sur les données pour faire un retour et réguler la suite. 
 
Utilité du numérique et modèle SAMR. 
L’intérêt d’un outil comme Quizizz est clair : il permet de tester de manière ludique les connaissances de tous les élèves et assène un aperçu des points maîtrisés et des difficultés. Il est possible pour l’enseignant d’avoir une vision globale et directe de la qualité des réponses. Il repèrera le positionnement des élèves sans devoir prendre du temps pour lire des copies et les corriger puis donner un retour. 
 Les avantages et les bénéfices du numérique, ici de Quizizz, sont avérés, d’autant plus qu’il s’agit d’une dimension ludique de la plateforme propice à capter l’élève et le motiver. 
 Du point de vue du modèle SAMR, si nous nous référons à l’article de Lévy (2017), nous nous trouvons certainement dans la modification. En effet, Quizizz permet un classement et une amélioration en direct. Il offre à l’enseignant une chance de repenser sa séquence et de l’animer même quand il s’agit de tests diagnostiques ou formatifs. En ce sens, ce genre d’outils s’inscrit dans l’étape de la modification du modèle SAMR. L’approche de la séquence peut donc être modifiée grâce à l’outil numérique. 
 En ce qui concerne la construction du cours, nous ne pouvons pas redéfinir tous les cours. Tout dépend de l’objectif, du moment… etc.  Certes, je construis ma séquence différemment, mais dans l’ensemble la progression se fait de manière structurée et visée : je définis les objectifs et évalue le degré de connaissances des élèves comme je l’évaluerai sans outil numérique. En somme, mon enseignement est en cours de modification, mais pas encore redéfini (Lévy, 2017).
 
Retour après expérience et régulation :
Le numérique a tenu ses promesses dans cette séquence. Les élèves étaient impatients d’effectuer ce quizz. Le simple fait de pouvoir travailler sur leurs Smartphones, sans stylos et sans papiers, les passionnait. L’idée du classement (individuel et collectif) en direct leur semblait « cool », d’après leurs commentaires (capture d’écran no1). Ils trouvaient cela motivant et, pour une première, ils se défiaient pour remporter les plus grands nombres de questions correctes. Ils ont apprécié les bonus, plus précisément, la possibilité de répondre aux questions incorrectes. Cette chance leur permettait d’améliorer leur classement. Malgré leur impatience, ils se sont appliqués
 

Capture d’écran no1 — Classement des participants. 
 
Toutefois, cette plateforme a une limite : je pensais que les transitions — memes pouvaient animer le quizz, mais les élèves étaient perturbés. Sachant qu’ils utilisaient Quizziz pour la première fois, ils étaient emportés par les fonctionnalités de cette plateforme (effets visuels et sonores) et ne pouvaient pas se concentrer sur les questions. 
Pour les prochains quizz, je supprimerai les effets pour soutenir les élèves et renforcer leur concentration d’où l’intérêt de l’étape modification selon modèle SAMR.  
 
Compétences enseignantes 
Pour mettre en place ma séquence, je devais maîtriser un certain nombre de compétences. Tout d’abord, je devais savoir comment fonctionnent la plateforme quiz et les ressources numériques dans l’établissement, puis maîtriser le matériel à disposition en classe. En me basant sur Sqily, je peux citer plusieurs compétences qui m’ont été utiles. La première compétence était « Utiliser les ressources numériques de son environnement de travail » et la deuxième « Connaître les conditions pour une intégration efficace des MITIC dans son enseignement » qui pose les fondements du modèle SAMR. Ces compétences m’ont permis de construire la partie numérique de ma séquence de manière cible et cohérente. J’ai pu définir les enjeux de telle approche et les avantages qui en découlent. 
Toutefois, l’essentiel était de maîtriser l’outil Quizizz ; je devais comprendre la démarche d’usage et le tester en avance afin d’éviter tout problème Tutoriel — Quizizz (2020) (français) — Bing vidéo
Dans ce cadre, j’ai eu l’occasion de m’exercer en participant au brevet lié à la compétence « Créer des quiz numériques pour l’apprentissage du vocabulaire dans une L2 ». Cette compétence de Sqily m’a permis d’approfondir mes connaissances en matière de Quizizz par la création d’un petit formulaire de 7 questions : « le vocabulaire de la B.D. » 
https://quizizz.com/admin/quiz/5fc0231b1ebdaa001b3c88cb
Pour concevoir mon questionnaire, j’ai préparé les points essentiels que les élèves doivent maîtriser pour acquérir la notion des types. J’ai défini le temps alloué pour chaque question entre 30 et 60 secondes en fonction de sa difficulté. 
Pour animer mon quiz, j’ai décidé d’y insérer des images (libres de droits depuis Pixbay et en lien avec les exemples que j’ai proposés.) Une fois le quiz créé, je l’ai testé sur mon ordinateur et celui d’un membre de ma famille. Je l’ai modifié plusieurs fois pour aboutir à une version correcte : « Type de phrases » Type de phrases | Éducation — Quizizz
 
Alignement pédagogique
Objectifs
La notion de grammaire que j’ai travaillée s’inscrit dans l’objectif L1-36 du PER « Analyser le fonctionnement de la langue et élaborer les critères d’appréciation pour comprendre et produire des textes. » Il s’agit d’identifier les 4 types de phrases et de savoir les utiliser autrement dit transformer d’un type à l’autre. Le quiz invitera les élèves à repérer les 4 types, définir leurs caractéristiques et leurs rôles (vrai ou faux, textes à trous, choix multiples) et proposera des exemples à transformer. Les étudiants ne sont donc pas évalués en matière de MITIC. Ils effectueront une démarche réflexive et même métacognitive sur les erreurs commises (McMillan & Hearn, 2008 ; Hadji, 2012). 
Nous pouvons parler d’autorégulation ou d’autoévaluation. Puisqu’ils vont chercher les raisons de ces erreurs (inattention, mémorisation, incompréhension). Cette étape leur permettra de construire leurs propres stratégies d’apprentissage (démarche auto évaluative comme formatrice) [Marcoux et Al., 2014]. 
Au niveau social, les élèves se compareront en direct. Ce quiz créera un esprit de compétition et une dynamique de collectivité.  
 
 
Style pédagogique
Mon rôle se résume en la transmission de l’information. J’expliquerai le fonctionnement et le but. Je guiderai les étudiants tout le long de la période et je répondrai aux questions. La plateforme numérique n’est pas une production finale, mais un moyen d’évaluation pour les apprenants. Mon plan se base sur les acquis et met en valeur la motivation et le progrès de tous les élèves.
Tout d’abord, j’expliquerai ce qu’est l’outil, son intérêt et comment l’employer. Je transmettrai aux élèves mon savoir informatique. Ensuite, lors des étapes suivantes, pendant que les élèves répondront aux questions, je tacherai à expliquer certains détails relatifs à la plateforme ou au contenu ; je répondrai aux éventuelles questions. 
En ce qui concerne la production finale de cette évaluation, il s’agira des résultats pour chaque réponse. Je corrigerai avec eux les questions et je prêterai attention aux réponses erronées pour vérifier ce qu’ils ont acquis sachant que la notion des types est très importante et que les élèves doivent partir sur des bases solides dans la grammaire de la phrase. L’idée est de se baser sur les acquis des élèves pour éclaircir ensemble les points encore flous et pour les motiver à réfléchir sur leurs erreurs. 
Retour après expérience : 
Dans l’ensemble, tout s’est bien passé. Malgré la préférence des élèves pour l’application Kahoot, chose qu’ils ont dite clairement, ils n’ont pas eu de peine à s’adapter. Ils ont réussi à maîtriser le nouvel outil. Motivés par les scores, ils ont repéré leurs fautes et ont essayé de se rattraper avec les bonus. Ils commentaient même les résultats affichés sur l’écran du tableau interactif. Je m’attendais à plus de questions de leur part et des réactions exagérées sachant qu’ils sont difficiles parfois. J’étais donc positivement surprise
 
Évaluation 
Cette activité constituera une évaluation formative. Elle ne sera donc pas notée, elle permettra à l’enseignant et aux élèves de déterminer leur degré de connaissances sur une matière qui fera l’objet d’une évaluation notée par la suite. Les résultats calculés en pourcentage sur cette plateforme présenteront le taux de réussite de la classe et de chaque élève séparément. 
Il sera également possible pour l’enseignant de constater quelles questions ont été particulièrement réussies qui seront marquées par un juste en vert, et celles qui ont posé plus de problèmes en rouge.
 
Retour après expérience :
Pendant cette activité, j’ai guidé les élèves sur certaines questions notamment les questions 10 et 11 qui ont posé un problème et qui portent sur les phrases interrogatives (totale et partielle). Les élèves confondaient toujours les différentes fonctions de ces deux types d’interrogation. Ce quizz m’a permis de situer les élèves dans leurs apprentissages et de pointer les incompréhensions dans cette leçon. Dans ce sens, je dois préciser que certains élèves ont tenté d’expliquer ou de rappeler quelques notions à d’autres élèves qui étaient en difficulté ou qui n’étaient pas confiants de leurs réponses. J’ai apprécié l’attitude très positive et collaborative des élèves. 
Dans la capture d’écran no2, ci-dessous, le tableau montre les réponses correctes pour chaque question en général et les réponses correctes pour chaque participant. 
 



Capture d’écran no2 : les résultats en pourcentage. 
 
 
Connaissant mes élèves de niveau 1 et sachant qu’ils n’avaient pas révisé ces notions, et qu’il y avait un mois d’écart entre l’explication, les exercices et la participation à ce quizz, j’estime que les résultats sont logiques : le groupe a obtenu 26 % de réponses correctes. 
Durant la correction, j’ai pu constater que les élèves n’étaient pas confiants, ils hésitaient. La majorité des élèves distinguaient en tout cas les quatre types de phrases et identifiaient la phrase de base et le mode impératif, mais ils avaient du mal à le prouver dans le choix des exemples. 
Nous avons eu quelque temps pour discuter des principales difficultés et les élèves savent aussitôt sur quels éléments travailler en vue d’un futur test formatif.  
Pour mettre en commun, j’ai repris les questions qui leur paraissaient les plus difficiles, à savoir les questions 10 et 11. Nous avons pris le temps de distinguer ensemble deux exemples d’interrogation : totale et partielle que j’ai proposées au tableau noir. Les élèves ont vite remémoré la différence en essayant, tout simplement de répondre aux interrogations. Ils ont quand même reconnu être emportés par la compétition, voulant aller vite et marquer des scores, mais ils ont compris que l’essentiel était de répondre correctement. 
De plus, je me suis rendu compte que, pour certaines questions, les élèves n’avaient pas suffisamment de temps pour répondre. Je dois donc accorder plus d’importance au minutage des prochains quizz. 
Les trois premiers du classement ont répondu correctement à plus ou moins 45 % des questions (8 à 9/21), comme indiqué dans la capture d’écran no3. D’après les résultats de ce quizz, je ne peux pas donc valider cet apprentissage comme acquis. J’ajouterai à ma séquence une série d’exercices à partir de laquelle les élèves mêmes établiront en leurs propres mots un bilan théorique. Je créerais un deuxième quizz pour évaluer leur progression en la matière. À l’avenir, je tâcherai de bien préciser aux élèves qu’il ne s’agit pas d’une course et je veillerai à cibler les questions avec un chronométrage convenable. 








             
 
Gestion de la classe 
Éducation aux médias 
Mon activité n’est pas liée de manière directe aux droits d’auteurs ou d’images mises à part les images utilisées pour animer le quizz. D’ailleurs cette notion a été abordée avec mes élèves lors d’une activité de méditation artistique et littéraire. Je leur avais expliqué qu’il s’agit d’un droit de propriété intellectuelle inscrit dans la constitution. Dès qu’une œuvre ou qu’une image est créée, l’auteur en possède les droits. C.-à-d. nous n’avons pas le droit de l’utiliser sans autorisation. 
Avant de lancer le quizz, j’ai rappelé aux élèves cette notion et j’ai précisé que les photos choisies dans le quizz sont bien libres de droits auteurs et qu’ils peuvent les trouver sur le site pixbay qu’ils connaissaient déjà.  
L’appropriation d’un outil numérique et son utilisation à l’école contribueront certainement à enrichir le bagage numérique des élèves. Le but premier est donc de montrer aux élèves qu’ils peuvent réviser, s’entrainer et apprendre de manière ludique (Zhao, 2019). Ils sont capables de créer eux-mêmes leurs propres quizz de révision. D’ailleurs, de nos jours, nous ne pouvons plus vivre sans le numérique. Cette dernière pandémie de COVID est l’ultime exemple de ce constat. Le confinement nous a imposé le travail à distance via des plateformes et des applications numériques. 
 
Dans ce sens, Quizizz est un outil ergonomique, accessible et facile à maîtriser. Il est destiné aux élèves comme aux enseignants et peut être adapté dans le système pédagogique.
 
Bien que je n’aie pas des élèves dys — dans ma classe, je pourrai envisager certaines mesures pour faciliter le travail de ce type d’élève, en vérifiant peut-être la lisibilité des questions (police et taille de l’écriture) ou même en utilisant des applications avec un lecteur audio par exemple. Plus encore, je pourrai prévoir plus de temps par question pour permettre aux élèves d’y répondre tranquillement sans aucune pression.
En ce qui concerne l’usage de tels outils numériques, je trouve important d’expliquer l’outil de montrer des exemples et créer des quizz devant les élèves pour qu’ils s’approprient l’outil et le comprenne. C’est pourquoi j’ai consacré une présentation de l’outil dans ma planification. 
 
Retour après expérience :
La séquence s’est bien déroulée. Mes onze élèves ont participé au quizz sans aucune difficulté. Ayant l’habitude d’utiliser Kahoot, ils ont exprimé tout d’abord, une certaine inquiétude puis ils ont décidé de manipuler cet outil pour le découvrir. 
Le côté ergonomique se manifeste dans le fait que les élèves entrent tranquillement le code, et leur nom. Ils ont répondu à différents types de questions (simple et multiple) de manière autonome. 
L’utilisation des smartphones était risquée dans cette classe sachant qu’ils sont attachés à leurs appareils. 
J’ai dû vérifier qu’ils sont tous connectés. J’ai même partagé le réseau 4 G avec les élèves qui n’ont pas accès sur internet. Un des élèves n’avait pas son téléphone et s’est connecté via un ordinateur, mais il était désorienté, il n’a donc pas travaillé comme les autres. 
 
Planification 
Je prévois la réalisation de cette séquence sur deux périodes au début du deuxième semestre. Cette 
Activité numérique servira d’évaluation formative pour mes élèves.
Pour ma séquence, j’envisage trois parties : 
-          Dans un premier temps, je m’assurerai de la présence de tous les élèves et je présenterai les objectifs des deux périodes et l’outil numérique ; j’expliquerai l’intérêt d’utiliser tels outils, comment cela fonctionne et quels seront les bénéfices de tel enseignement.
-          Puis, je demanderai aux élèves de commencer le quizz ; il y aura vingt questions pour lesquelles ils disposent de 30 à 60 secondes de réflexion en fonction de leurs difficultés. 
-          Enfin, les élèves reviendront sur leurs erreurs avant que je n’intervienne pour les guider sur leurs erreurs. Nous ferions le bilan de cette activité sur les acquis et sur leur ressenti des élèves. Leurs opinions m’apporteront des idées pour améliorer mon quizz voire même ma planification s’il y a besoin de régulation ou d’amélioration dans les prochains quizz. 
 
Les objectifs visés au cours du quiz font appel à des habiletés cognitives plutôt basses, puisqu’il s’agit surtout de restituer un savoir déjà acquis. Ces élèves qui ont utilisé au premier semestre d’autres outils numériques sauront s’adapter à Quizizz. La question que je me pose vraiment s’inscrit dans un cadre métacognitif. Est-ce que ces élèves de 10e sont capables de gérer toutes ces informations, de pouvoir surtout discuter de leurs erreurs et les corriger de manière plus ou moins autonome ? Sont-ils capables de s’autoréguler et ne pas se limiter à l’aspect ludique ou compétitions ? Et si j’avais des élèves aux besoins particuliers, je modifierais le temps attribué aux questions. Je partagerai mon écran en zoomant sur les détails qui nous intéressent. Je pourrai également trouver une application avec un lecteur audio pour faciliter al lecture et la compréhension d’une question.
Retour après expérience : 
Globalement, les étapes que j’avais prévues pour réaliser cette séquence ont été. J’avais suffisamment le temps à disposition pour anticiper, ralentir, réguler etc. 
 
Cependant, en raison de problèmes informatiques (connexion, un ordinateur hors service, un élève qui n’a pas son smartphone), la première partie a pris plus de temps, 
 
Déroulement
La séquence a débuté à 08h30. Les élèves étaient excités à l’idée de passer un quiz.  
Tout d’abord, j’ai pris quelques minutes pour marquer le début de période et avoir leur attention possible 
Puis j’ai annoncé le plan des deux périodes et expliqué les objectifs d’apprentissage, j’ai expliqué l’intérêt éducatif de telles activités. 
J’ai demandé aux élèves de sortir leur smartphone et de se connecter sur Joinmyquizz.com pour pouvoir entrer le code et se connecter. Le code à six chiffres étant déjà affiché au TBI. Malheureusement, un élève n’avait pas son smartphone et il a essayé de se connecter d’un ordinateur, mais il n’a pas réussi. Occupée par la connexion et les soucis techniques, je n’ai pas remarqué que certains élèves en avaient profité pour indiquer des surnoms et non leurs vrais prénoms pour s’inscrire à la partie (voir capture d’écran no5).
 
Ensuite j’ai lancé le quiz et laissé les élèves répondre aux questions à leur rythme. Ils étaient concentrés et très rapides.
J’ai remarqué que les participants étaient très silencieux. En les observant, j’ai repéré ceux qui sont fixés sur leur propre résultat et ceux qui observaient l’évolution du classement au TBI. De manière générale, tous les élèves se sont prêtés au jeu et semblaient apprécier l’aspect ludique et compétitif. 
 
Une fois terminé, j’ai demandé aux élèves de réfléchir à leurs réponses. Les élèves pris par le classement et le timing ne se concentraient plus. Après plusieurs interventions de ma part, nous avons relevé ensemble les questions qui posaient le plus de problèmes. J’ai proposé des exemples au tableau noir. Ils ont commenté ces exemples, discuté et ont trouvé seuls les réponses.
En tant qu’enseignant, je me suis contenté de revenir sur quelques explications un peu obscures et de guider les échanges.
Enfin, j’ai clos la séquence en demandant un retour des élèves. Beaucoup ont relevé leur contentement, d’autres ont exprimé leur préférence pour kahoot. 
J’ai été satisfaite de savoir les élèves ont relevé l’intérêt d’un tel outil pour leur apprentissage et leurs 
Connaissances. Tous ont affirmé qu’ils devraient prendre plus de temps la prochaine fois, afin d’éviter les erreurs. Avant de les quitter, je leur ai demandé de ranger leurs smartphones et j’ai vérifié ils l’ont fait. 
La planification était juste au niveau du contenu et du temps et permet de gérer les imprévus. 
L’aspect ludique a suscité de l’intérêt auprès des élèves. Je peux dire que cette séquence promet de meilleurs résultats et attitudes. 
Au niveau des limites : la compétition a pris plus de place. Les acquis des élèves ne sont pas validés. 
Je peux également citer les problèmes informatiques comme la connexion, les smartphones.
 
 
 
 
 
 
RÉFÉRENCES
Évy, A. (2017). SAMR, un modèle à suivre pour développer le numérique interactif. Technologie, 206 (1).
 
 Hadji, C. (2012). Comment impliquer l’élève dans ses apprentissages ? L’autoévaluation, une voie pour la réussite scolaire. ESF Éditeur.
 
 
McMillan, J. H. & Hearn, J. (2008). Student self-assessment: The key to stronger student motivation and higher achievement. Educational Horizons, 87(1).
 
Marcoux, G., Fagnant, A., Loye N. & Ndinga, P. (2014). L’évaluation diagnostique des compétences à l’école obligatoire. 
 
Zhao, F. (2019). Using Quizizzto integrate fun multiplayer activity in the accounting classroom. 
International Journal of Higher Education, 8(1), 37-43