msMITIC 2019

Séquence Chorégraphie 9S

04.01.2021

Julien BABIN avatar. Julien BABIN

CONTEXTE

Introduction
Cette séquence montre comment j'ai intégré les MITIC dans un cycle de chorégraphie en éducation physique avec ma classe de 9VP au collège l'Esplanade à Begnins.
En effet, j'ai utilisé à chaque leçon mon ordinateur soit à des fins pédagogiques d'illustration de mouvements que les élèves devaient apprendre et copier, soit je l'ai utilisé comme un outil pédagogique via sa caméra à disposition des élèves qui pouvaient se filmer librement et ainsi avoir une idée plus concrète du rendu de leur chorégraphie. J'ai également utilisé mon pc en tant qu'enseignant  à des fins d'évaluation, pour garder et de noter les réalisations faites lors de la dernière leçon de certification et de les regarder à tête reposée à la maison. Enfin, je me suis servi de mon téléphone via des applications pour jouer sur les différents morceaux musicaux, jouer sur la vitesse (plus rapide ou plus lent) ou sur la répétition d'une séquence musicale ou du titre en entier.

Utilité du numérique
L'intérêt de cet apport des MITIC est une source inépuisable d'exemples. En effet, j'ai pu montrer aux élèves des exemples de chorégraphies exécutées par d'autres élèves/adolescents de leur âge en milieu scolaire ou non, afin de leur démontrer tout ce qui est possible de réaliser. Ces exemples concrets ont consolider mes propos, mes explications n'étaient pas que des paroles en l'air ("vous êtes capables de le faire", "vous verrez après quelques semaines d'entrainement le résultat sera super !") mais elles étaient imagées par l'appui visuel de vidéos, des résultats concrets.
Je me suis servi de certaines vidéos sélectionnées sur Youtube notamment afin de relever des défis de coordination lors des échauffements mais également comme support ou exemple de ce que je cherche à leur apprendre lors des parties principales du corps: ce n'était pas juste moi, l'enseignant qui leur apprenait des mouvements mais un autre enseignant ou un groupe de K-pop qui leur enseignait quelque chose, rendu le cours encore plus interactif !
L'expérience a très bien fonctionné puisque les élèves ont tous (garçons inclus) produits de bonnes séquences chorégraphiques (2 groupes ont obtenus la note BR et les 3 autres groupes TBR), mais surtout ils étaient volontaires et autonomes dans leurs apprentissages. Il y avait toujours dans chaque leçon, une première partie commune où je leur montrais une vidéo d'une séquence de mouvement à apprendre puis je la démontrais face à eux (effet miroir) et on la répétait plusieurs fois. Puis dans un 2e temps, ils allaient travailler par groupe, répéter les acquis des séances précédentes, intégrer les nouveaux éléments  mais aussi la possibilité de voir sur l'ordinateur d'autres vidéos de mouvements présélectionnés par mes soins (plus simples ou plus complexes) ou bien encore d'utiliser la caméra du Mac afin de se rendre compte du rendu de leur chorégraphie, observer si tout le monde est dans le bon tempo et effectue les bons gestes.
J'ai pu utiliser deux applications musicales 'music speed' et 'Youtube music' qui m'ont permis d'avoir mes morceaux pré-sélectionnés à l'avance, enregistrés sur mon natel évitant tout problème lié à une mauvaise connexion et enfin de jouer sur une séquence spécifique d'une chanson ou de ralentir une chanson afin que les élèves s'essaient à différentes vitesse d'exécution.

Ces différentes aides numériques ont été un gros plus dans une activité que je maîtrise mal. En amont des leçons, j'ai pu faire des recherches d'éléments simples à apprendre, rechercher ce que d'autres enseignants font avec leurs élèves... Cela m'a permis d'aller piocher des idées un peu partout, d'ailleurs j'ai perdu un peu de temps en m'éparpillant dans mes recherches mais ce que j'y ai trouvé me permettra de cibler mes recherches les prochaines années.
L'apport est double, il l'est pour moi en tant qu'enseignant car il m'a aidé à concevoir m'a leçon, à m'offrir des idées ou des possibilités que je n'aurai pas mis en place seul mais aussi l'apport du numérique aura été un grand support pour les élèves qui ont pu se rendre compte du rendu de leur chorégraphie en se filmant. Ils n'avaient plus à me croire sur parole quand je leur faisais un retour mais ils pouvaient le voir de leurs yeux et pour certains élèves qui ont besoin de concret, voir la vidéo les a beaucoup aidé.

Compétences enseignantes
Les compétences que l'enseignant doit avoir afin de mener à bien cette activité sont principalement l'organisation en amont (présélectionner des vidéos appropriées), de donner ou démontrer des consignes simples et claires (composer des groupes équilibrés avec au moins un bon danseur dans chaque groupe, qui sera responsable de venir chercher des idées sur l'ordinateur) et enfin d'amener petit à petit les élèves à travailler en AUTONOMIE (création de mouvements originaux, visionnage des vidéos pré-sélectionnées, se filmer afin de se corriger...).
Donc pour conclure, je dirais d'être organisé en amont, de démontrer grâce aux supports vidéos ce que l'on doit faire, diriger les élèves dans leurs apprentissages et les accompagner dans l'autonomie.

ALIGNEMENT PEDAGOGIQUE

Objectifs
Ce cycle de chorégraphie fait parti d'une évaluation cantonale et elle aura donc les mêmes critères d'évaluation pour toutes les écoles de Suisse romande.
Références aux plans d’étude (objectif d’apprentissage, composante et attente fondamentale pour le PER) :
CM 32 Activités motrices : Consolider ses capacités de coordination et d’utiliser son corps comme moyen d’expression et de communication en créant une chorégraphie.
Objectif de fin de cycle d’enseignement (attente fondamentale) : L’ ESC de : « présenter en groupe une suite de mouvement en musique ».
Capacités transversales : Collaborer -> connaissance de soi -> se faire confiance.
Rôle MITIC: outils permettant de développer et élargir les pratiques scolaires en général;
Objectif d'apprentissage FG31: Exercer des lectures multiples dans la consommation et la production de médias et d'informations.

Style pédagogique
L'enseignant occupe un rôle directif au début du cycle, il montre des vidéos qu'il a choisi, démontre des séquences de mouvement à apprendre puis au cours du cycle, il se transforme en aide, en soutien en apportant des correctifs ou des conseils sur les productions des groupes. Il a un rôle également de facilitateur en mettant à disposition des vidéos qui peuvent être reprises ou non par les groupes. Enfin, il a un rôle cadrant à la fois sur les objectifs/critères à atteindre mais aussi sur les comportements déviants qui pourraient intervenir.
Les élèves ont d'abord un rôle de suiveur, copieur de ce que l'enseignant leur donne comme "matière"; ils doivent écouter, copier et emmagasiner ce qu'on leur donne puis par la suite, ils vont avoir plus de liberté et vont pourvoir être libre de leurs actions et créations. Dans chaque groupe, un élève est désigné comme leader chorégraphique et ainsi responsable auprès de ses pairs et de l'enseignant. Ce chorégraphe aura été désigné en 2e leçon lors de la constitution des groupes (faite par l'enseignant). Après observation des capacités de chaque élève en période n°1, je dispatche les meilleurs danseurs en les assignant dans chaque groupe. Mais le 'leader' de chaque groupe n'est pas seul à décider, il est le responsable par rapport à l'enseignant et il/elle est celui qui reçoit les consignes et va chercher la matière à analyser (vidéos supplémentaires d'exemple ou recherche de mouvements à la maison optionnelle) et la sélectionne.
L'environnement numérique est ici utilisé comme une base de données en 1er lieu, l'enseignant y a pré-sélectionné des vidéos que l'on va chercher à reproduire, puis il y a un léger travail de recherche optionnel pour ceux qui le souhaite, d'idées à aller chercher et enfin comme un outil qui permet à chaque groupe de s'auto-évaluer par l'enregistrement et le visionnage du rendu. Ce dernier apport est très important car visuel et concret en opposition aux consignes verbales d'un enseignant qui peuvent être mal comprises (la plupart du temps, je fusionnais les deux: mes retours verbaux sur la base d'arrêt d'image de leur enregistrement vidéo).
Ce cycle a très bien fonctionné de la façon dont je l'ai mené avec un seul ordinateur que je mettais à disposition des élèves lors de la 2e partie de la leçon. J'aurai pu faire différemment en ayant une tablette ou un ordinateur de l'école par groupe mais je n'en ai pas ressenti le besoin. Les élèves n'ont pas exprimé de manque si ce n'est lors de l'avant dernière leçon lors de laquelle il y a eu "bousculade" afin de se filmer une dernière fois avant l'évaluation finale.
J'avais posé mon ordinateur sur une chaise, le protégeant ainsi légèrement lors de son utilisation (il ne reposait pas au sol dont plus dur de marcher dessus) et son environnement direct (pas de ballon présent lors de ce cycle).

Evaluation
Comme précisé plus haut, il s'agissait d'un évaluation décrite dans le cahier d'évaluations cantonales d'éducation physique du 3e cycle - secondaire I édité et mis à disposition par le SEPS.
Chaque groupe a été filmé par la caméra de mon ordinateur et a performé deux fois de suite de telle sorte à enlever de la pression liée à une faute individuelle lors d'une représentation unique. Le reste de la classe était assise face au groupe en silence et sans altérer la concentration des performers. Chaque groupe avait reçu lors de la 4e leçon les critères d'évaluation, en plus de 3 critères personnels que j'avais jugé utile d'ajouter afin de compléter l'évaluation.
Enfin, l'évaluation s'est faite sous forme de co-évaluation, un groupe en évaluant un autre. Il n'y a pas eu de processus de réciprocité, un groupe évalue un groupe MAIS est évalué par un troisième afin d'enlever le biais d'un "arrangement" possible sur les notes les uns des autres. La fiche d'évaluation comportait les 7 critères d'évaluation et en face de chacun, trois smileys apparaissaient (sourire=bien/neutre=pas évident/triste=pas réalisé); tous les membres d'un groupe devant se mettre d'accord sur quel smiley entourer pour chaque critère.
Finalement, j'ai contrôlé chaque évaluation et j'ai été en accord avec les jugements de chaque groupe portés sur leurs pairs.
Evaluation danse.pdf 241.37 KB

GESTION DE LA CLASSE

Education aux médias
Dans ce projet, les élèves et moi-même, nous avons utilisé les médias comme un support, une aide numérique afin d'améliorer les leçons. Les élèves n'ont pas eu directement libre accès à internet mais ils pouvaient lancer des vidéos pré-enregistrées sur mon ordinateur, ordinateur qui restait sous ma supervision en tout temps. Le temps d'interaction par utilisateur était limité comme seul un PC était à disposition pour 5 groupes. J'ai utilisé l'application 'Photo Booth' disponible sur les Macs et j'ai demandé aux élèves qui se filmaient, d'effacer leur vidéo après utilisation à chaque cours. En fin de cours, je vérifiais moi-même que toutes les vidéos avaient été supprimées de mon appareil.
Enfin et peut-être le plus important dont je n'ai pas parlé jusqu'à présent, j'ai créé une autorisation parentale de filmer et de garder le temps d'un week-end les vidéos des performances finales à des fins d'évaluation. J'ai donné à chaque élève sous format papier ces autorisations après que mon PraFo, la maîtresse de classe et le doyen responsable m'aient donné leurs autorisations respectives, via mail en tout début de cycle.
Dans ce cycle, je pense avoir plus appris sur l'éducation aux médias que les élèves. En effet, les élèves ont regardé des vidéos, ils ont les lancer, faire des pauses, des retours en arrière mais tout cela, ils savaient déjà le faire. Ils se sont filmés et pour certains c'était une première. Ils ont appris à trouver la bonne distance par rapport à l'angle de la caméra, mettre une minuteur et se donner un signal afin de commencer à danser ensemble. Me concernant, j'ai appris à chercher et à sélectionner les exemples chorégraphiques qui m'intéressaient, à enregistrer les vidéos et à ouvrir différentes fenêtres sur mon ordinateur afin qu'elles soient accessible en direct aux élèves et enfin, j'ai appris via deux applications musicales à jouer sur la vitesse d'une chanson ou de pouvoir écouter en boucle un morceau.
J'ai également créer pour la première fois, l'autorisation parentale de filmer leur enfant an accord avec mes partenaires du corps enseignant.
Circulaire_parents_autorisation_film-3.pdf 58.82 KB

SAMR
Amélioration des tâches:
  • Substitution (inventions d'autres manières de faire)
Dans cette unité, je souhaite réinventer l'observation et les conseils apportés en direct aux élèves par un complément vidéo par lequel les élèves seraient soit autonomes soit qui viendrait en complément de mes feedback, de sorte à les imager.
  • Augmentation (travail plus efficace avec la technologie)
Dans cette unité d'enseignement, je souhaite réinventer la façon de donner des éléments dansés à apprendre et reproduire. Le support multi-média avec les nombreux choix de vidéos et la qualité quasi-professionnelle de certaines, donne aux élèves une vision plus complète et non pas dépendante de la compétence de leur seul enseignant et de son envie d'enseigner une activité parfois mal perçue par la gente masculine.
Transformations des tâches:
  • Modification (travailler différemment)
Dans cette unité, j'ai souhaité rendre les élèves le plus autonome possible en leur donnant la possibilité d'aller chercher des modèles (plus simple ou plus complexe) quand ils le souhaitent et d'utiliser la caméra à bon escient en temps voulu, de sorte d'avoir un enseignant assistant numérique à disposition. Travail plus efficient !
  • Redéfinition (réaliser des tâches impossibles avant la technologie)
Grâce  à Photobooth, les élèves se filment seuls et peuvent avoir un rendu visuel de ce qu'ils ont réalisé. Par conséquent, ils peuvent se rendre compte de ce qui fonctionne ou pas dans leur chorégraphie et mettre en place les modifications sans feedback de l'enseignant. 

Planification
La séquence d'enseignement est un cycle de 8 leçons (4 simples, 4 doubles) qui intervient en deuxième partie de 1er semestre. C'est une des deux évaluations cantonales de 9e.
Il est préférable de ne pas commencer l'année scolaire par cette séquence, les élèves venant de différentes écoles primaires, ils ne se connaissent pas tous et la chorégraphie nécessite de se faire confiance et d'accepter le regard des autres. Or il est difficile de faire confiance aux autres si on n elles connaît pas. Il est donc préférable de laisser du temps aux élèves d'apprendre à se connaître puis d'aborder ce thème qui peut parfois être compliqué pour de jeunes adolescents mal dans leur corps.
De plus, dans cette période particulière de pandémie mondiale, la restriction des activités physiques à pratiquer par la DGEO, a permis de passer plus de temps sur ce cycle de chorégraphie.

L'organisation à prévoir passe tout d'abord par l'obtention de l'autorisation parentale de filmer les élèves de la classe, qu'il est préférable de dristribuer dès la 1ère leçon afin d'avoir les signatures au plus tard pour la 3e/4e leçon. Ensuite, le choix des mouvements de base ainsi que le choix de la musique support sont primordiaux. La musique support car elle doit avoir un rythme pas trop rapide, permettant aux élèves de bouger en rythme avec la musique mais également une chanson agréable à l'oreille car elle va tourner en boucle sur les hauts-parleurs de la salle de gym. D'ailleurs, j'ai dû acheter un câble pour pouvoir connecter mon natel à la prise jack du système audio de la salle.
Attribuer un bon danseur à chaque groupe, qui devient le chorégraphe est aussi important. Les autres élèves peuvent le voir comme un exemple à suivre car il/elle possède déjà la gestuelle adaptée à l'activité.
Enfin, garder une routine dans chaque leçon, c'est à dire toujours commencer par un échauffement avec l'acquisition de nouveaux mouvements que chaque groupe pourra ou non intégrer à sa choré, puis laisser les groupes travailler en autonomie sur leur composition tout en offrant mes services ou bien en ayant à disposition l'ordinateur comme source d'exemples (simplification ou complexification) ou moyen pédagogique de me corriger (se filmer).

Retour après expérience
J'ai pas mal changé mes plans en cours de route puisque j'ai pris en compte les conseils de mon praticien formateur en téléchargeant l'application qui permet de modifier la vitesse de lecture d'une chanson ou d'en isoler une séquence spécifique (refrain) et de la passer en boucle. J'ai également changer la chanson support sur laquelle je pensais évaluer les élèves, puisque je leur ai laissé le changer entre 3 morceaux. Ce choix à peut-être permis de les impliquer un peu plus dans l'activité.
Par ailleurs, le fait d'avoir les vidéos préenregistrées à l'avance sur différentes fenêtres a été un plus dans l'exécution de ma leçon. Je n'ai pas perdu du temps à attendre le téléchargement ou à rechercher une vidéo vue la veille, tout était prêt à l'avance et j'ai donc pu me concentrer sur d'autres aspects éducatifs.
Enfin, un seul ordinateur pour les cinq groupes n'a pas été un frein mais plutôt je l'ai vu comme un autre apprentissage pour les élèves, qui travaillant sur l'autonomie la plupart de ce cycle, ont dû apprendre à partager une ressource et à anticiper les besoins des autres.

Déroulement
La 1ère leçon fait office d'introduction au mouvement pour les élèves qui doivent apprendre des éléments dansés que je leur montre, mais également pour l'enseignant d'identifier dans la classe les meilleurs danseurs. Distribution des autorisations parentales de filmer.
La 2e leçon a pour objectif de créer des groupes affinitaires incluant au moins un des leaders identifiés la leçon précédentes. Mise en place des routines dans la leçon: 1ère partie collective (visionnage collectif d'une vidéo puis je décortique les mouvements et ils me copient) puis 2e partie en autonomie.
La 3e et 4e leçons ont pour objectif d'encrer la structure de chaque leçon et petit à petit de diminuer le temps de la 1ère partie pour augmenter celui de la 2e et donc le travail par groupe ne autonomie. En fin de leçon, une introduction aux critères d'évaluation sera faite.
Les 5e et 6e leçons auront pour objectif de travailler sur la forme et le fond de la composition de chaque groupe, les impératifs ainsi que l'apport de feedbacks de l'enseignant ainsi que de l'enregistrement et le visionnage par groupe de leur composition collective.
Les deux dernières séances sont consacrées aux dernières répétitions, feedbacks, enregistrements et enfin à l'évaluation certificative.

Cette activité s'est très bien passée aussi bien pour moi que pour les élèves alors que j'avais des appréhensions avant. N'étant pas expert en danse et une petite expérience, je n'étais pas très confiant sur mes démonstrations futures et je savais que cette pratique était fortement connectée péjorativement par la garçons qui auraient pu se braquer et ne pas vouloir s'impliquer.
Mais le fait d'être bien préparé, d'avoir des vidéos éducatives en support à montrer aux élèves, qui viennent en complément de ce que je leur ai déjà montré, m'a permis de gagner en confiance et communiquer aux élèves ma motivation. L'apport du numérique a été la pierre angulaire de mes leçons, je m'y suis inspiré et cela a permis aux élèves de travailler avec des apports visuels autres que ma personne. Je pense que ma structure de leçons ainsi que le travail de groupe via l'enregistrement de son groupe, a développé l'autonomie de chaque groupe et espérons chaque élève.
Je sors satisfait de ce cycle chorégraphie, rassuré pour la suite de mes cycles de danse et motivé à essayer de nouvelles choses en s'appuyant sur ce qui a déjà bien fonctionné. Mon prafo m'a confié que le cycle avait été bien préparé et conduit et que pour sa part, il faisait différemment mais pas forcément mieux.