Cette séquence a été planifiée sur trois périodes, dans le cadre d’un cours de géographie donné à des 11VG, dans une classe de 15 élèves. De plus, la séquence se situe au tout début d’un nouveau sujet qui porte sur les flux d’informations et plus particulièrement sur la façon dont circule l’information. Mon idée était de proposer une amorce du sujet d’où l’on pourrait ensuite extraire des constats sur lesquels bâtir la suite du sujet. J’ai aussi souhaité utiliser cette introduction pour sensibiliser les élèves à la diversité des réseaux sociaux ainsi qu’à leurs traits communs pour mener à un référentiel commun lorsqu’on se fait appel à ce terme. Ceci en rappelant également qu’ils sont vecteurs de nombreuses informations. 

J’ai imaginé démarrer la séquence par une activité « ouverte », car visible pour tout le monde en temps réel, en utilisant Framapad un éditeur de texte collaboratif en ligne libre et gratuit. Framapad offre l’avantage d’être facile et pratique à utiliser, il permet d’identifier les contributeurs et contributrices (au nombre maximum de seize) par une couleur spécifique. Après avoir formé des groupes de deux ou trois élèves, chaque élève muni d’un ordinateur se connecte sur l’adresse du « pad » de la classe sur lequel figure plusieurs exercices notamment la recherche des définitions de termes liés au nouveau sujet. Les groupes ont complété ensuite les questions durant la fin de la première période puis ont continué durant la deuxième période. L’activité s’est terminée par une discussion de classe  la période suivante et par l’inscription dans le cahier des constats discutés. 

Lors d’une deuxième activité, j’ai souhaité, au travers d’un quizz de sept questions créé sur le site Quizziz (https://quizizz.com/), évaluer ce que les élèves avaient retenu des quelques notions discutées lors de la première activité. J’en ai aussi profité pour insérer une question de type sondage au sujet des réseaux sociaux les plus utilisés par les élèves. J’ai choisi ici le site Quizziz pour sa facilité d’emploi, son interface lisible et surtout pour les statistiques finales qui sont organisées en plusieurs catégories et qui permettent de présenter facilement aux élèves les résultats de la classe. Enfin, après cette activité, pour que la classe garde les traces des notions que nous avons abordées jusque là, les élèves ont collé dans leur cahier une document sur lequel ils ont noté les termes avec la définition que nous retenions. 

 

Tout d’abord, je souhaite rappeler que l’objectif de la séquence est de familiariser les élèves avec l’utilisation d’un outil collaboratif qu’est Framapad et ainsi de leur permettre de lire et comparer leurs réponses avec celles de leurs camarades sur un même document. De plus, la séquence vise à soulever des questions d’ordre méthodologique, par rapport à la recherche d’information sur Internet, mais aussi à mettre en lumière la polysémie des termes et leur usage dans le contexte de la géographie. J’ai retenu ainsi l’éditeur de texte Framapad car il me permet de garder les traces de élèves, de confronter leurs sources et de comparer instantanément l’avancée de chaque groupe. La gestion de classe devient ainsi plus aisée. De plus, il laisse une relative liberté aux groupes dans la gestion et la répartition du travail à effectuer et leur permet également d’évaluer leurs réponses à l’aune des réponses des autres groupes. Selon le modèle SAMR, l’informatique permet ici de gagner en efficacité pour effectuer une tâche courante comme le travail de groupe. Il y a donc une augmentation fonctionnelle puisque les élèves peuvent observer l’évolution des réponses immédiatement et que l’enseignante va plus se déplacer vers les élèves pour donner une rétroaction. Les élèves peuvent ainsi davantage s’engager dans la tâche et leurs apprentissages. Par ailleurs, le fait d’avoir un accès immédiat aux productions des élèves et que cette tâche ordinaire soit réalisée grâce à la technologie permet une modification, toujours selon le modèle SAMR, de la classe en ouvrant l’évaluation également aux pairs. 

L’utilisation par la suite de Quizziz permet d’évaluer les élèves individuellement cette fois et offre la possibilité d’avoir un bilan consultable en tout temps des réponses personnelles mais également d’avoir une vue sur les tendances de la classe. Ainsi, cet outil de diagnostique permet à l’enseignant-e de mieux orienter la suite de sa séquence en ayant les données récoltées par le quizz. Les élèves, quant à eux, peuvent avoir un retour aussi bien en direct qu’à la fin du quizz sur les réponses qui sont données. De plus, si on se réfère à la taxonomie de Malone et Lepper (1987), les élèves retrouvent une forme de compétition qui stimule la motivation notamment par le retour qu’ils reçoivent sur leur performance. De plus, le quizz maintient une attention soutenue chez les élèves et offre satisfaction à la tâche qui elles aussi permettent de susciter motivation et investissement chez les élèves (Keller, 1999). 

Après expérience, je peux affirmer que la classe a positivement et avec enthousiasme adhéré aux activités proposées. La participation de tous les élèves a été active et constructive. Lors de l’activité Framapad, par exemple, une élève s’offusque alors que la liste des noms de réseaux sociaux que dressait un groupe s’allongeait de minute en minute : « Madame, le « groupe noir» fait n’importe quoi. C’est pas vrai qu’il y a autant de réseaux sociaux. » Ce qui a fait réagir les autres groupes, dont le « groupe noir ». S’en est suivi une discussion modérée par mes soins sur ce qui pouvait ou non être considéré comme réseau social et surtout sur le nécessaire décentrage que l’on doit opérer pour observer ce phénomène au niveau mondial.

Je peux émettre néanmoins quelques réserves concernant le déroulement et le cadrage de la première activité qui a vu un ou des élèves tenter d’effacer les réponses de leurs camarades. Du fait du format collaboratif et instantané de Framapad, il ne m’a pas été possible d’identifier les responsables. Un recadrage a été nécessaire pour que l’activité puisse reprendre sereinement. Il est également important de rappeler que Framapad ne permet pas d’accepter plus de 16 contributeurs en parallèle, il faut donc prendre en compte ce paramètre en préparant l’activité pour la classe. En ce sens, si le groupe se compose de trois élèves, deux élèves connectés peuvent suffire à faire l’exercice et le troisième mener les recherches en parallèle. De plus, bien que l’enthousiasme de réussir mieux que les autres durant un quizz est compréhensible, il finit souvent par déborder en cris ou autres commentaires. Ces manifestations peuvent finalement détourner certains élèves des réponses qu’ils auraient pu donner. 

 

 

Pour mener à bien cette séquence, il faut avoir un certain nombre de compétences de bases qui permettent de guider au mieux les élèves dans leurs activités.

Je retiens ici, sans être exhaustive, plusieurs compétences Sqily en lien avec les deux activités proposées. 

 

1. Objectifs
Les objectifs d’apprentissages disciplinaires sont :

·       Je vise plus particulièrement dans cette séquence l’Appropriation de notions géographiques et du vocabulaire lié à la thématique des flux d’informations (flux d’informations, réseaux sociaux..)

 

o    FG 31 (L1 38) comme objectif MITIC sera travaillé plus spécifiquement du point de vue des éléments de progression suivants : Utilisation d’une plateforme de collaboration et application des notions liées au droit d’auteur (les élèves citent leurs sources)

 

Comme objectifs transversaux travaillés, je peux citer la collaboration et la démarche réflexive autour de la recherche d’informations.

 

Dans cette séquence, je dois orienter les élèves en leur transmettant tout d’abord les consignes (groupes, connexion à Framapad ou Quizziz) puis j’agirai comme une guide dans leurs recherches et leur processus d’apprentissage, par exemple en intervenant lors du quizz ou lors des recherches, et enfin m’assurerai de la transmission correcte des connaissances relatives au sujet. Les élèves seront utilisateurs des outils proposés et producteurs en ce sens qu’ils fournissent des réponses originales au document proposé. L’environnement numérique est ici utilisé comme support de création active, comme plateforme de recherche et comme centre de partage des informations. 

 

Je me suis rendue compte durant l’exercice que, pour faciliter le travail simultané des membres d’un même groupe et leur permettre de se reconnaître, il fallait attribuer une couleur précise à chaque groupe. Les membres du groupe peuvent ensuite choisir individuellement parmi les nuances de bleu, jaune ou autre pour se distinguer au sein du groupe. Par ailleurs, pour éviter la recopie de l’adresse du Framapad et gagner un peu de temps, la présentation peut être partagée via Teams ou le réseau de l’école pour que les élèves n’aient plus qu’à cliquer sur le lien. Un autre constat que j’ai pu faire est que le élèves, confrontés à un nouvel outil, souhaitent l’explorer de diverses manières, notamment par le fait de supprimer des entrées d’autres groupes ou en utilisant le chat à disposition sur Framapad. Cet aspect là doit être clarifié dès le départ pour éviter que les élèves se dispersent. 

 

Comme décrit plus haut, le mode d’évaluation diagnostique retenu dans cette séquence est l’utilisation d’un quizz. Le retour sur les erreurs des élèves est fait à l’aide des statistiques fournies par Quizzlet. La remédiation est prévue plus tard dans le sujet sur les flux d’informations en faisant repasser ultérieurement le même quizz afin de permettre la comparaison entre deux points dans le temps et ainsi montrer l’évolution des connaissances de la classe. 

 

En me référant aux résultats du quizz, je constate que les quelques notions abordées, comme flux d’informations ou réseaux sociaux, au travers de la première activité n’ont pas été comprises comme je l’aurais souhaité. Le format des questions ou la formulation a pu, d’après les dires des élèves, les perturber. Ils ne s’attendaient pas à un quizz mélangeant sondage, questions à choix multiples et questions ouvertes. Ce choix n’était, a posteriori, pas forcément judicieux et j’aurais dû me concentrer sur un type de question et proposer plusieurs quizz. De plus, les réseaux sociaux demeurent difficiles à identifier en tant que tels par les élèves. Une élève soulevait le fait que WhatsApp permet aussi de publier des stories et donc qu’elle considérait que c’était un réseau social et non pas une application fournissant un système de messagerie instantanée. Il a fallu donc revenir sur les caractéristiques excluant ou incluant ces réseaux sociaux. Une activité dédiée ultérieure aura certainement un effet régulateur positif.

 

Dans l’activité du « pad », l’introduction à l’outil  Framapad m’a permis d’expliquer à la classe le principe de logiciel libre sur lequel repose Framapad.  De plus, les élèves ont reçu comme consigne d’indiquer les sources d’où sont issues leurs réponses pour que l’ont puisse s’assurer par la suite de retrouver les informations. Enfin, les discussion avec les élèves sur la multitude des réseaux sociaux existants et sur la nécessaire définition qui permet de mettre des limites à ce qui est ou n’est pas réseau social m’a permis d’amorcer une réelle démarche réflexive avec la classe. 

 

Framapad ne permet malheureusement pas d’insérer des illustrations graphiques, comme un schéma par exemple, qui aident à la mémorisation. En raison des nombreuses couleurs apparaissant sur l’écran, certains élèves ont éprouvé de la peine à restituer leur production et pouvaient parfois sembler perdus. 

Le quizz était dans l’ensemble lisible et clair. Toutefois, la carte mondiale représentant les zones d’utilisation des réseaux sociaux les plus populaires, étant issue d’un autre document, a déplu à certains élèves car elle offrait une lisibilité trop réduite.

Dans le format que je proposais, les limites de Framapad n’ont pas été dérangeantes en tant que tel mais ont pu être source de confusion. Il faut veiller à ce qu’un minimum de couleurs soit donc employé. L’intégration d’images dans un quizz devra également tenir compte d’une lisibilité qui doit être irréprochable. Une modification sur un simple programme de traitement de texte aurait été suffisante dans mon cas. 

Les élèves ont été pour beaucoup étonnés d’apprendre qu’il existe un très grand nombre de média sociaux et de voir le peu qu’ils utilisent.  

Comme évoqué précédemment, cette séquence se situe au début d’une nouvelle thématique en géographie, les flux d’informations. Elle permet de mettre en évidence les prénotions des élèves et introduire les termes et notions qui seront employés par la suite. 

 

Il est impératif d’avoir réservé à l’avance les ordinateurs portables pour que la classe puisse avoir accès aux outils prévus. Lors de l’activité Framapad ou Quizziz, il est certes possible que certaines places de travail viennent à manquer ce qui n’est pas dramatique au vu du format par groupes. On peut alors admettre un ordinateur par groupe de deux. 

Les activités prévues n’ont nécessité qu’un navigateur internet qui soit à jour. L’utilisation du Framapad a été expliquée en direct au tableau interactif. Sa simplicité de prise en main ne demande pas davantage d’explication. Par contre, il faut tenir compte que lors de la deuxième connexion, les couleurs des élèves auront changé. Ils doivent donc s’en souvenir ou alors noter leur nom devant leurs réponses.

Quizziz nécessite de générer son propre compte pour ensuite pouvoir créer des quizz. Une fois créés, il est possible de les planifier à l’avance de façon asynchrone ou de les faire jouer en direct soit au rythme choisi par l’enseignant ou au rythme libre des élèves. Trois modes sont ensuite à choix : l’équipe (où les scores sont réunis par équipe), le classique (score individuel) ou le mode test (qui nécessite une inscription). Par mesure de praticité, je fais dans mon cas passer le mode classique au rythme des élèves. Les élèves se connectent ensuite à l’adresse joinmyquiz.com et entre le code projeté au tableau interactif. Il ne leur reste plus qu’à entrer leur prénom. Je n’autorise pas les effets sonores pour éviter une surabondance de bruits en tout genre. 

 

Les élèves ont avancé à des rythmes différents et avec certains groupes qui se sont répartis les tâches et d’autre moins ou pas. Une prochaine fois, je préciserai aux groupes de noter pour chaque question qui se chargera d’y répondre. De cette façon, tous les membres du groupe auront une tâche attribuée et ne pourront pas simplement observer les autres faire à leur place. Je circulais dans les rangs pour inciter ou aider mais l’efficacité n’a pas été systématique. Je devrai également davantage insister ou montrer un exemple sur le document de la notation des sources lorsque c’est nécessaire pour être sûre du suivi.

 

Lors de la première période, j’avais réservé une salle mobile pour la classe munie de suffisamment d’ordinateurs pour chaque élève. Après les salutations d’usage, j’ai annoncé par oral aux élèves que nous allions effectuer un exercice par groupe de deux ou trois. Les groupes se sont formés et j’ai noté les membres sur une feuille. 

Ensuite, via une diapositive de présentation j’ai présenté le site sur lequel les élèves devaient se connecter en expliquant que tout le monde verrait ce qui est noté et que le document peut être modifié par n’importe qui. Une fois que les élèves ont confirmé par oral avoir bien saisi la procédure pour se rendre sur le site, je les ai invité à récupérer un ordinateur par élève groupe après groupe puis à lancer leur session. Une fois sur leur compte, les élèves ont démarré un navigateur internet et se sont rendus sur l’adresse figurant au tableau interactif. 

 

Une fois les groupes connectés, je leur ai expliqué à l’aide d’une nouvelle diapositive que chacun devait insérer son prénom dans le coin du haut à droite de l’écran, qu’ils avaient une couleur prédéfinie et qu’ils pouvaient la modifier en cliquant sur la pastille de couleur à côté de leur prénom. 

 

Une fois que les élèves ont effectué la tâche précédente, nous avons lu ensemble les consignes des exercices et j’ai répondu aux éventuelles questions en insistant sur le fait que l’exercice 2 précisait un maximum de réseaux sociaux. Donc qu’ils ne devaient pas se contenter de ceux qu’ils connaissaient mais d’en chercher d’autres. De plus, j’ai rappelé de répondre à la question trois selon le même schéma proposé, de laisser intactes les consignes et enfin qu’ils pouvaient se répartir les questions par membres du groupe.

Cette première partie a duré environ 25 minutes. 

 

Les élèves ont commencé à répondre aux questions et je passais en parallèle dans les rangs pour observer ce que les élèves faisaient et comment ils s’y prenaient pour chercher les informations. Cette partie n’a duré qu’environ 10 min car j’ai fait stoppé les élèves pour avoir le temps d’éteindre, ranger les ordinateurs ainsi que de ranger la salle.

Lors de la deuxième période, j’avais à nouveau réservé la classe mobile. Après les salutations de début de cours, j’ai invité les groupes à se reformer et ensuite les uns après les autres à venir récupérer un ordinateur. Les élèves se sont directement connectés à leur session et je les ai dirigé cette fois-ci sur le server de l’école pour récupérer l’adresse du « pad » que j’ai, suite à la première séance, mise en lien direct dans les Documents à récupérer par les élèves. Etant en 11ème année, cette opération n’a pas posé beaucoup de problèmes bien que certains aient eu de la peine à trouver auquel cas je me suis dirigé vers eux pour les aider. 

J’ai ensuite demandé le silence à la classe pour rappeler les consignes d’utilisation : mettre son prénom, choisir la même couleur que la dernière fois et enfin que les groupes peuvent se répartir les tâches. 

La plupart des groupes ont pris quelques minutes pour reprendre connaissance du document mais j’ai aussi constaté que les élèves cherchaient à changer de couleur et faisaient des test de couleur sans vraiment démarrer le travail sous prétexte qu’ils n’aimaient pas la précédente. En observant que c’était le cas pour un nombre croissants d’élèves, j’ai décidé de stopper momentanément le travail et d’indiquer une couleur (bleu, jaune, vert..) pour chaque groupe. Les élèves pouvaient ensuite choisir une teinte dans cette gamme de couleur. Certains ont protesté, presque par principe, en raison de la couleur que je leur avais attribuée. Passé ces protestations, les groupes se sont gentiment remis au travail. 

Je passais ensuite parmi les groupes en observant qu’un groupe en particulier s’attardait sur la recherche du maximum de réseaux sociaux en écumant les sites. D’autres quant à eux faisaient ensemble ou alors s’étaient répartis le travail. Un autre groupe semblait avoir laissé tombé et feignait de travailler. J’ai donc tenté d’aller systématiquement réguler et réorienter les groupes. Un échange sans queue ni tête a également démarré sur le chat de Framapad et en parallèle certains se plaignaient que leur production était systématiquement effacée. J’ai donc dû mettre en pause le travail pour rappeler les règles d’utilisation et avertir de cesser immédiatement le sabotage des autres groupes. 

 

A nouveau, j’ai fait arrêter l’activité 5 minutes avant la fin pour procéder aux rangements des ordinateurs et ceci bien que certains groupes n’avaient pas tout complété. 

 

A nouveau les élèves ont récupéré les ordinateurs portables. Cette fois-ci toutefois, ils ne se sont pas connectés à Framapad mais simplement démarré leur session. J’ai projeté en effet au TBI le résultat de leurs réponses et nous avons discuté de divers aspects important dont la polysémie des mots ou le multitude des réseaux sociaux. Les élèves ont notés ces constats dans leurs cahiers. Puis, j’ai projeté sur au TBI le site sur lequel les élèves devaient se connecter ainsi que le code pour rejoindre le Quizz. Un rappel de l’utilisation du prénom comme pseudo a été fait et ensuite j’ai démarré le quizz. 

L’animation a très vite pris une dimension concurrentielle avec des manifestations diverses et des remarques entre élèves. J’ai dû intervenir pour faire baisser le volume de la classe à un moment du quizz. Les élèves ont globalement trouvé l’activité stimulante mais les questions trop difficiles. 

Nous avons finalement ensemble repris les statistiques du quizz et discuté de la pertinence des réponses. Suite à cette discussion, j’ai distribué une feuille de constats sur laquelle les élèves ont notés les constats notés au TBI. 

 

Mon bilan au terme de cette expérience est plutôt positif malgré les résultats au quizz. Les élèves ont en effet participé et se  sont investis dans les recherches. Les discussions étaient enrichissantes et l’aspect collaboratif pertinent mais à développer sous d’autres aspects. Le Framapad me semble a posteriori une activité intéressante à mettre en place avec la classe à condition que le cadrage strict ait été mis dès le départ pour éviter les débordements que j’ai mentionné plus haut. De plus, je devrais revoir le format des questions du Framapad pour les rendre plus dynamiques avec des renvoies à des sites par exemple. Je me suis également rendue compte que certaines questions de départ auraient pu être mieux formulées ou plus cadrantes pour les guider dans leurs recherches et également leur permettre d’être mieux outillés pour répondre au quizz. 

 

Je trouve également que d’utiliser cette séquence pour introduire un nouveau sujet permet de mettre quelques a priori des élèves mais également de permettre d’observer leurs méthodes de recherche d’informations et d’organisation au sein d’un groupe. 

 

Keller, J. M. (1999). Motivation in cyber learning environments. International Journal of Educational Technology, 1(1), 7–30.

 

Levy, A. « SAMR, un modèle à suivre pour développer le numérique éducatif », Technologie, n°206, janvier-février 2017 mars-avril 2016, p.8-13. 

 

Malone, T. W., & Lepper, M. R. (1987). Making learning fun: A taxonomy of intrinsic motivations for learning. Aptitude, Learning, and Instruction, 3, 223–253.

 

PER (Plan d’étude romand), https://www.plandetudes.ch/web/guest/geographie, consulté le 2 janvier 2021.