msMITIC 2019

SEQ1: Activité Kahoot!

13.06.2021

Kohler Jérôme avatar. Kohler Jérôme

SEQ1 : Séquence Kahoot ! en Citoyenneté
Evaluation formative + diagnostique et révision en vue du TS
Thème : Démocratie et système politique suisse
 
Lien à l’activité Kahoot !:
 
Contexte
 
-          Introduction
Cette séquence d’enseignement proposée sur Kahoot ! s’inscrit dans le cadre de l’étude du thème de la citoyenneté pour les 11èmes années, que j’ai dispensé lors de mon stage à l’établissement secondaire de Puidoux à la fin du mois de mars de cette année. Proposée aux élèves à la fin de ma séquence d’enseignement portant sur la démocratie et le système politique suisse, cette activité en forme de questionnaire en ligne avait pour objectif de varier les modalités comme les supports d’enseignement proposés, mais également à impliquer les élèves dans leur travail de révision en les mettant dans une posture d’acteur face à leurs propres savoirs. Une période complète était dévolue à cette activité, me permettant donc une évaluation formative mais aussi diagnostique des savoirs qu’avaient jusqu’alors institutionnalisés mes élèves.
 
Milieu : Ma classe de 11VG compte 19 élèves (8 garçons et 11 filles) et bien que se soit une classe de 11VG, sa population est en comparaison à d’autres collèges, très calme, voir studieuse. Le collège de Puidoux est en effet une sorte de havre de paix où les difficultés d’enseignement ne sont majoritairement pas liées au comportement des élèves. Leur commune, riche, a doté l’établissement scolaire d’un matériel à en faire jalouser certains collègues, puisqu’un tableau interactif trône dans chaque salle de classe et qu’un nombre époustouflant d’ordinateurs sont à la disposition des enseignants et des élèves. 
 
Type d’intégration : La séquence d’enseignement par l’utilisation de MITIC que je vous propose ici a donc pu être effectuée individuellement par les élèves, chacun ayant accès à un ordinateur et détenant un identifiant propre. 
Jusqu’alors, j’avais utilisé ces différentes ressources numériques afin de dynamiser mes cours, principalement au travers du tableau interactif permettant d’annoter toutes formes de supports numériques et rendant ludique mon enseignement. Les ordinateurs n’avaient été utilisés par les élèves qu’afin d’effectuer des recherches sur diverses thématiques. Cette séquence sur Kahoot ! était donc ma première animation collective MITIC.
 
Déroulement : J’avais préparé ce questionnaire en ligne quelques jours avant son utilisation. Ne connaissant pas bien cet outil, j’avais décidé de préparer 20 questions, chacune ayant un temps de réponse en fonction de la difficulté de la question. Sa création m’a permis de générer un PIN, qu’il m’a suffi de transmettre aux élèves afin qu’ils puissent se loguer très simplement à l’activité une fois la recherche Kahoot ! entreprise sur un moteur de recherche. Une fois l’activité lancée, une discussion (ou jeu de question-réponse) s’effectuait une fois la classe ayant répondu à chacune des questions. Cela m’a permis de revenir plus largement sur chacune des notions et donc de contribuer à la révision globale du sujet. Il était demandé aux élèves de noter sur une feuille annexe le sujet ou la question qu’ils avaient fait faux, afin qu’ils puissent s’apercevoir des notions non-maîtrisées et donc de les travailler, elles, principalement. J’attendais également la synthèse de l’activité globale générée par l’outil lui-même, afin d’obtenir une vue d’ensemble sur les notions globalement institutionnalisées et celles qui ne l’étaient pas encore.
 
-          Utilité du numérique
Intérêt et justification : L’intérêt dans l’utilisation d’une telle ressource MITIC est de pouvoir rompre avec l’enseignement traditionnel en apportant aux élèves une autre manière de travailler, de réviser ou encore de mémoriser, peut-être plus dynamique, stimulante et/ou ludique.
Selon Ruben Puentedura, Kahoot ! serait une activité qui se situe au niveau « augmentation » dans le modèle SAMR. En effet, ce questionnaire sous forme numérique apporte des rétroactions immédiates, qu’elles soient de l’ordre de la validité des réponses ou encore de l’ordre de la rapidité à laquelle elles sont données. Un temps de latence trop long entre une question et sa réponse pouvant être sujet à l’introduction de biais d’apprentissage, Kahoot ! permet une correction instantanée et donc une meilleure assimilation du contenu étudié.
 
L’implication des élèves est maintenue par le côté ludique et compétitif de la ressource. Ils peuvent ainsi visualiser leur score à chaque tour. Les élèves peuvent donc se situer dans leur progression d’apprentissage, les questions ayant été construite en suivant la progression des apprentissages étudiés.
Pour l’enseignant, cette ressource permet d’analyser les résultats obtenus par la classe et ainsi à identifier les notions non-institutionnalisées ainsi que les difficultés rencontrées par les élèves. Cette évaluation formative mais donc également diagnostique lui permet d’adapter la suite de son enseignement.
 
Retours après expérience : Je tire plusieurs constats de cette séquence d’enseignement :
Les élèves ayant déjà eu l’occasion d’expérimenter cette activité l’année précédente, je n’ai eu que très peu de problèmes à leur expliquer le déroulement de l’activité ni à les faire se loguer sur le site. De plus, l’objectif révisionnel de cette activité a je crois été bien perçue, puisque l’évaluation sommative du sujet qui a suivi cette activité a été de bonne facture. Les échanges et les discussions, après chaque bonne réponse, démontraient l’implication des élèves dans l’activité.
Certains élèves, d’habitude plus en retrait en classe, ont aussi davantage contribué à la leçon. Ce changement d’attitude est certainement dû à l’aspect compétitif de l’activité, un constat que j’ai d’ailleurs souvent pu faire en EPS. 
En revanche, certains aspects de l’activité sont à réajuster ou à repenser :
La prochaine fois que j’effectuerai cette activité, je demanderai aux élèves d’inscrire leur prénom dans le jeu, afin de m’éviter premièrement à être confronté à des pseudonymes abracadabrants, mais également dans une optique de régulation de l’activité. En effet, parfois, de pas savoir à qui se rapportait un pseudonyme me faisait perdre du temps car je ne savais pas qui interroger.
Lors des échanges, après le résultat des questions, certaines discussions ou questions fortes intéressantes m’ont poussé (et je sais que c’est une de mes faiblesse) à élargir les domaines de la discussion et de parfois m’étaler sur des notions non-inhérente au sujet, me faisant perdre du temps dans l’activité.
Investir dans une version payante de Kahoot ! pourrait être intéressant afin de pouvoir ressortir une meilleure analyse des résultats obtenus par la classe. Peut-être serait-il alors également possible de supprimer l’aspect rapidité des réponses données, qui selon moi peut malheureusement nuire à la réflexion de certains, plongé voir accablé par l’aspect compétitif lié à la vitesse de réponse.
Je raccourcirais également le nombre de questions, 20 étant selon mon style d’enseignement et ma volonté d’échanger avec les élèves durant l’activité (plutôt que de simplement y jouer), surévalué.
Je leur rappellerais aussi plus souvent la tâche donnée d’annoter les difficultés rencontrées.
Ma dernière remarque, qui n’est pas des moindres, met le doigt sur mon incapacité au travers de ce format de questionnaire, à poser des questions sur une dimension plus métacognitive, qui demanderaient des réponses argumentées et développées. Certains aspects de mise en liens ou d’analyse globale n’ont donc pas pu être abordés lors de cette activité.
 
-          Compétences enseignantes
La compétence dans Sqily intitulée Connaître les conditions pour une intégration efficace des MITIC dans son enseignement, reprend de manière globale les compétences attendues. 
 
D’un point de vue globale, une analyse méta des dimensions liées au sujet abordé doit être effectuée par l’enseignant, lui permettant de s’assurer de sa validation des différentes notions scientifiques liées au sujet. Une transposition didactique est ensuite à effectuer, permettant d’adapter son enseignement selon l’orientation choisie. Une bonne connaissance du sujet permettra alors d’effectuer un questionnaire de bonne facture.
 
D’un point de vue personnel, un temps de familiarisation avec la ressource a été nécessaire afin de s’assurer de sa bonne maîtrise, par la création d’un compte personnel ainsi qu’un temps dédié à y naviguer. L’anticipation des problèmes que peuvent rencontrer les élèves a ensuite été pensée. La marche à suivre et le déroulement de l’activité a même été testée sur mes colocataires, me pointant du doigt l’aspect compétitif de la ressource Kahoot !.
Je savais alors qu’il était important de mettre l’accent avec les élèves sur sa finalité de révision et de contrôle des connaissances.
 
Alignement pédagogique
 
-          Objectifs
Les enjeux géographiques de cette séquence d’enseignement sont principalement pour les élèves, l’dentification et la caractérisation des différents groupes de personnes concernés et de leur propre positionnement parmi les acteurs. 
Référence au PER didactique de géographie :
SHS 31 — Identifier les relations existantes entre les activités humaines et l'organisation de l'espace en questionnant les besoins (culturels, économiques, …) des sociétés et les activités déployées pour les satisfaire.
 
Les enjeux MITIC de cette séquence d’enseignement portent sur les objectifs de formation générale reprise dans le PER sous les rubriques FG21 et FG31, qui encourage à l’utilisation d’un environnement numérique et multimédias ainsi qu’à utiliser des ressources numériques en fonction du projet d’apprentissage. 
 
Des capacités transversales sont également travaillées lors de cette séquence d’enseignement. La communication par les prises de paroles, les questionnements et l’écoute portée par les élèves lors des discussions collectives. La démarche réflexive, puisque les élèves doivent créer des liens entre la matière étudiée et les questions posées, et finalement les stratégies d’apprentissage, puisque l’objectif centrale de ma séquence est la révision et donc l’identification des notions rencontrant encore des difficultés.
 
-          Style pédagogique
Rôle de l’enseignant : L’enseignant doit incarner plusieurs rôles. D’abord il doit être organisateur, c’est-à-dire faire en sorte de lancer l’activité dans les meilleures conditions (matériel, login, consignes, objectifs de la séance) mais également tout au long de la séance puisque c’est lui qui lance chacune des questions. Il doit également prendre le rôle de régulateur, puisqu’il doit s’assurer d’un climat de clase favorable à l’apprentissage, autant que de donner une place suffisante et variée aux différents élèves dans le cadre des discussions entrecoupant chacune des réponses. Il doit également s’assurer de la prise de note des difficultés rencontrées par les élèves ainsi que s’assurer par sa présence dans la classe que tous les élèves soient bien en train de suivre l’activité, et non de naviguer sur le web.
 
Rôle des élèves : Les élèves ont comme à leur habitude besoin de s’investir dans l’activité en ayant compris sa finalité, ici de contrôle des connaissances et de possibilité d’institutionnalisation des savoirs non validés. Ils doivent se servir du numérique en gardant une posture d’élève porté sur l’apprentissage. Il leur est demandé de réfléchir avant de répondre aux questions, de noter sur une feuille leur(s) difficulté(s) ainsi que de participer aux discussions collectives.
 
Rôle de l’environnement numérique : L’activité Kahoot ! sert de support d’évaluation formative et diagnostique des connaissances des élèves et devrait supposément être vecteur d’apprentissage. Les statistiques, les scores et l’analyse donnée par la ressource sert de support à l’évaluation des connaissances des élèves, autant pour l’enseignant que pour les élèves eux-mêmes.
 
Retours après expériences :
 
-          Evaluation
Cette activité Kahoot ! avait pour but de jouer le rôle d’une évaluation formative et de faire office de révision pour les élèves, ce qui a été je pense couronnée de succès puisque les discussions m’ont permis de corriger les dernières incohérences ou difficultés exprimées ou démontrées par la ressource. Elle a également fait office d’évaluation diagnostique pour moi et pour les élèves, puisque ces derniers ont pu se rendre compte où ils en étaient par rapport aux attentes du sujet traité, et pour moi puisqu’elle m’a permis de me rendre compte que je devais revenir sur les comparaisons avec le système français ainsi que redéfinir la distinction entre population et peuple, notion apparemment incomprise. Les valeurs portées par les différents partis politiques suisse étaient également un enjeu de rappel.
 
Les résultats de l’activité sont visibles par ce lien :
Mis à part trois élèves qui se sont déconnectés du questionnaire pour des raisons inconnues, les résultats m’ont permis de revenir la période suivante sur les notions ayant eu les moins bons résultats.
 
Gestion de la classe
 
-          Education aux médias
Prise en compte de l’éducation aux médias : Mes élèves de 11 VG n’ont eu à ce jour aucune réelle formation en lien aux droits d’auteurs ou de droits à l’image. Comme je m’en suis aperçu en fin d’année lorsque nous avons étudié le thème des flux d’information (orienté sur la numérisation de la société et l’éducation aux médias), ils n’avaient même que de très faibles connaissances du monde numérique dans lequel ils baignent pourtant constamment. 
N’ayant alors durant cette séquence d’enseignement pas le temps d’aborder cette thématique, un simple rappel quant au respect du matériel et au respect du déroulement de l’activité leur a été prononcé. Leur non-respect entraînerait simplement la cessation de l’activité Kahoot !. Comme mentionné plus haut, le comportement de la classe étant excellent, je ne me suis pas senti chargé d’aller plus loin.
N’ayant aucun élève Dys- dans ma classe, je n’ai pas eu besoin de différentier l’activité.
 
Retour après expérience : L’activité s’est parfaitement déroulée. Je ne pense pas qu’il soit des plus important, pour cette activité, de former spécifiquement les élèves quant aux droits d’auteurs et aux droits à l’image. En revanche, étudier le thème des flux d’informations avant la fin du programme scolaire me paraît être une réflexion à interroger, ce sujet étant tellement actuel, impactant et central pour les élèves comme pour la gestion de leur vie numérique.
 
-          Planification
Cette activité Kahoot ! s’est déroulée lors de l’avant dernière période de ma séquence d’enseignement portant sur la citoyenneté, thème annuel alors orienté sur la compréhension globale des fondements de la démocratie et du système politique suisse. 
N’ayant alors aucune expérience de cette ressource MITIC et m’étant rendu compte d’une certaine limite imposée par le format du questionnaire en ligne (rappel : quant à une démarche réflexive globale ou à la création de liens et d’analyses métas), une dernière période était prévue afin de clôturer la séquence d’enseignement.
 
L’établissement scolaire étant doté de suffisamment de matériel informatique, je n’ai eu qu’à réserver un des nombreux chariots d’ordinateurs afin de les emporter dans ma classe. Je devais également m’assurer à l’avance (c’est-à-dire la période précédant l’activité Kahoot !) que chaque élève se souvenait bien de son mot de passe pour ouvrir sa session, ainsi que de m’assurer de la validité du PIN que je leur transmettrai afin qu’ils puissent se loguer sur la ressource.
J’ai également préparé à l’avance les références des différents outils d’apprentissage (Livre Institution et politique suisse ainsi que le dossier sur lequel nous avions travaillé) afin de pouvoir orienter les élèves sur les parties de documents de cours en rapports à leurs difficultés rencontrées.
 
Retour après expérience : Je pense que je pourrai modifier certaines questions afin d’essayer d’aller plus loin dans la démarche réflexive, dans un but d’orienter plus les apprentissages autour de compétences plutôt que de restitution des savoirs. Une plus grande attention aux questions posées sera donc portée si je refais cette activité.
Connaissant mon plaisir à discuter avec les élèves et à relancer des questions, je diminuerai également le nombre de question afin d’être certain de pouvoir prendre mon temps lors de l’activité et de pouvoir l’interrompre sans me soucier du temps qui file. Les traces des élèves sur leurs difficultés rencontrées n’ont pas été beaucoup utilisées, mais je suis d’avis que les nombreuses discussions effectuées durant l’activité ont été vecteurs d’apprentissage. La prise de note tient donc plus du fait à les maintenir acteurs durant l’activité et donc à soutenir leur attention.
 
-          Déroulement
Description : Ayant deux périodes de géographie consécutives avec cette classe, je pense à prendre la valise d’ordinateur à dix heures (avant les deux périodes de géo). Malheureusement le charriot est pris en période 3. Je vais donc le chercher chez ma collègue durant la pause qui s’intercale entre mes deux périodes de géo. Je reviens en classe, fige l’écran du tableau interactif (relié à l’écran du bureau du professeur) et vais me loguer à mon compte Kahoot !. Je clique sur le questionnaire, générant le code PIN d’inscription à l’activité puis prend le temps de discuter avec mes élèves avant la fin de la pause. Sonnerie. Les élèves vont à leur place. Sachant par ma prafo que la classe avait déjà utilisé Kahoot !, je décide de leur expliquer la marche à suivre et l’objectif de la période.

- « Bien, aujourd’hui nous allons utiliser cette période pour faire une révision de notre thématique. Et on va le faire sur Kahoot !, que vous connaissez. Quand je vous autoriserai, vous irez chacun chercher un ordinateur et une feuille vierge et vous vous loguerez à votre session. Ensuite, sur google, vous rechercherez Kahoot ! et cliquerez sur le premier lien. (J’écris Kahoot ! au tableau.) Allez-y, allez chercher vos ordinateurs. »

Une fois tous les élèves prêts à commencer l’activité, je demande le calme. Je leur explique que le but est de répondre correctement aux questions, et non le plus rapidement possible. Je leur demande également de noter sur leur feuille les erreurs qu’ils auront faites. Une fois assuré de leur compréhension, je leur donne le PIN d’activation leur permettant d’entrer sur le questionnaire en ligne et de choisir un pseudonyme pour l’activité.

L’activité commence. Après chaque réponse, les résultats s’affichent et je prends plus ou moins de temps à discuter avec eux de la question, selon les résultats. Je m’emporte parfois dans mes explications selon les discussions engagées (oui c’est une classe intéressée et donc je prends du plaisir à échanger avec eux). C’est moi qui lance chacune des questions et donc qui décide du rythme de l’activité. J’essaie de faire un retour ou une remarque sur le résultat de certains élèves, afin d’amener du dynamisme au cours et de le rendre ludique.

A la fin du quizz, nous analysons les scores des élèves mais aussi les questions qui ont le moins marchés (sous la section Report dans Kahoot !), afin de revenir sur les notions les moins bien intégrées directement en fin d’activité. Je leur rappel où se trouvent certaines notions dans les différents supports de cours afin qu’ils puissent identifier quoi réviser. 

Les élèves ferment leur session, éteignent les ordinateurs et les rebranchent dans le chariot. 

Fin de la période.

Facteurs de réussite ou d’échec, pistes de régulation : Je pense que cette activité peut servir aux différents objectifs auxquels je l’ai liée, si l’on s’assure que les élèves, avant même de débuter l’activité, les intègrent et les comprennent. Je pense toutefois que si je refais une activité Kahoot !, je la dédierai plutôt à un début de séquence et à une évaluation diagnostique, lorsqu’un travail plus centré sur la retransmission de savoirs ciblé peut être orienté. Je pense en effet que des outils tels la carte heuristique ou alors des modalités d’activités sous formes d’experts par exemple, permettent de meilleures possibilités pour clôturer un sujet et identifier les différentes dimensions auquel il se rattache.

L’aspect ludique et parfois compétitive de l’activité est très intéressant, mais il est important de la réguler et de rappeler régulièrement aux élèves quel est l’objectif principal recherché. J’ai eu beaucoup de plaisir à mener cette activité MITIC.

 

Bibliographie :
A. Levy, « SAMR, un modèle à suivre pour développer le numérique éducatif », Technologie, n° 206, janvier-février 2017. Disponible sur :